Marie l’Or – Art-thérapeute et fondatrice de So’Ham
Marie l’Or, art-thérapeute et fondatrice de So’Ham Publié le 30 septembre 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 40 min Présentation de Marie l’Or, art-thérapeuteInterview de Marie l’OrLe Nouveau Monde selon Marie l’OrLe portrait chinois de Marie l’Or Présentation de Marie l’Or, art-thérapeute Katia : Aujourd’hui, je suis ravie d’interviewer Marie-Laure Pichon. Nous sommes en Anglet, en bord de mer, à l’avenue des Dauphins, ça ne s’invente pas quand même. On s’est rencontrées sans se rencontrer au festival de Dolorès, au festival des arts et de la nature. Du moins, je suis venue au premier festival, mais on n’a pas eu l’occasion de se rencontrer, mais tu y étais en tant qu’exposante, Marie-Laure. Tu vas faire partie du prochain festival, si j’ai bien compris, tu vas nous raconter ça. Tu es une bonne amie à Dolorès, que j’ai aussi interviewée il y a quelques mois, on peut retrouver l’interview en ligne. Et suite à ça, tu m’as contactée, on a échangé, et puis nous voilà réunies pour partager qui tu es, pour que tu puisses te raconter à mon micro. Alors, tu as un tel parcours et bagage que je préfère te laisser te présenter à nous. Et ce que j’ai noté, c’est que le point commun est tout ce qui participe à la transformation de l’humain. Tout ce que tu fais dans ta vie, c’est le fil rouge, la transformation de l’humain. Alors, bonjour Marie l’Or. Comment vas-tu ? Interview de Marie l’Or Marie-L’Or : Je vais bien, c’est étonnant. J’ai des frissons là, tout à coup. C’est effectivement la transformation intérieure et donc de l’être humain. Je ne l’avais pas du tout anticipé, mais c’est le cours de ma vie qui m’y a amenée au fur et à mesure. Donc, tu as fait un petit clin d’œil avec l’Avenue des Dauphins. Et j’ai même envie de rajouter que je suis arrivée ici par magie. Et donc, en fait, je suis 1 Avenue des Dauphins, à un angle de rue, également avenue du rayon vert. J’ai eu du mal à choisir entre les deux. Mais donc, voilà, je prends les deux. Et ça dénote aussi d’une personnalité multiple, multiple facette. Donc, j’ai eu plusieurs étapes de vie qui correspondent à ma personnalité riche de curiosité et d’aimer plein de choses. Et dans le non-choix, j’ai découvert et je continue encore d’être ouverte à la découverte de belles choses. Katia : Qui es-tu, Marie-Laure ? Est-ce que tu peux te présenter à nous ? Marie-L’Or : En toute simplicité, je dirais que je suis une femme qui chemine. Je me souviens de l’école de Gestalt-thérapie à Triel où il y avait « je suis une femme debout, les pieds ancrés dans la terre et la tête dans le ciel ». Donc, en fait, je chemine avec mes difficultés. J’apprends à me connaître. J’utilise de plus en plus avec fluidité des moyens de transformation qui me permettent de rester moins longtemps la tête sous l’eau et d’avoir beaucoup plus les yeux dans les étoiles. Katia : Alors, ce qui est intéressant, c’est que tu ne t’es pas présentée par ta profession parce qu’on a l’habitude de se présenter par sa profession, par son métier, par ce qu’on fait, par son activité. Et tu as réussi à relever le défi de ne pas te présenter, par le prisme de ton métier. Intéressant. C’est une question qui est très difficile. Le qui es-tu ? Est-ce que tu peux te présenter ? En société, on décline son identité. Je m’appelle, je suis marié, j’ai tant d’enfants. Et je fais. Et toi, tu nous as présenté autre chose. Donc, merci aussi pour cette présentation. Marie-L’Or : C’est vrai que c’est différent. Alors, en même temps, je ressens que je suis identifiée très fortement à ce que je propose, au sens que la peinture et différentes choses dont je travaille, dont je vous parlerai, font réellement partie de moi. Mais depuis quand même longtemps, je suis animée de quelque chose d’intérieur fort. Et donc, la profession, mon quotidien, ce sont en fait à la fois moi et en même temps des moyens pour pouvoir œuvrer dans ce monde. Donc, il y a comme une petite voix, alors petite voix, mais très forte à l’intérieur de moi qui dit que je ne suis pas que cela. Et c’est pour ça que je me définis bien au-delà. En fait, pour moi, c’est cette conscience qui est venue s’incarner dans ce corps et œuvrer à mon échelle, à ma petite échelle, mais avec passion, le cœur dilaté, en tout cas. Je fais de mon mieux au quotidien, à chaque pas. Katia : J’ai rebondi, tu nous as parlé de peinture et nous sommes entourées de magnifiques peintures. Donc, j’ai le plaisir de voir tout ton travail. Ce que tu m’expliquais en préparant avant qu’on enregistre, qu’habituellement, toutes tes œuvres sont exposées. Elles ne sont pas chez toi. Et là, j’ai le plaisir, moi de bénéficier d’une exposition privée. Marie-L’Or : Oui, tout à fait, c’est le cas, étant donné que je suis à la Chambre d’Amour. Et à d’autres moments, les peintures vont être exposées, notamment chez Nature et Volupté, avec Audrey Barbarossa. Et il se trouve que je les avais récupérées. Elles ne sont pas encore reparties. Donc, elles sont là, autour de moi. Le studio est assez envahi. Donc, je vis dans l’atelier et l’atelier vit en moi. D’habitude, elles sont à l’extérieur. Et je reconnais que ça me fait énormément de bien, à moi aussi, qu’elles soient là. En fait, la création passe aussi par cet environnement. Lorsque je suis environnée de ces couleurs, ce que j’explique aux gens, elles agissent sur moi. Et ça me permet d’être en maturation créative à l’intérieur de moi. C’est une nourriture à la fois affective et visuelle, et bien sûr énergétique. Donc, en fait, ces moments où les peintures ne sont pas à l’extérieur, je m’en régale. Katia : Elles ont quelque chose de particulier. Marie-L’Or Oui, tout à fait. Alors, c’est vrai que
Maud Sarda – Label Emmaüs
Maud Sarda, directrice de Label Emmaüs, l’e-shop de la seconde main Publié le 16 septembre 2024 par Katia Crabé Temps de lecture : 18 min Présentation de Maud Sarda, directrice de Label EmmaüsInterview de Maud SardaLe Nouveau Monde selon Maud SardaLe portrait chinois de Maud Sarda Présentation de Maud Sarda, directrice de Label Emmaüs Katia : Aujourd’hui, je suis ravie de donner la parole à Maud Sarda. Bonjour Maud, comment allez-vous ? Maud Sarda : Bonjour Katia, je vais très bien, merci beaucoup. Katia : Merci d’être là avec nous aujourd’hui. Vous êtes la cofondatrice et la directrice de Label Emmaüs, la première marketplace de solidarité et du réemploi. C’est par le biais de LinkedIn que je vous ai découverte et que j’ai découvert par la même occasion la plateforme Emmaüs dont j’ignorais jusqu’à présent l’existence. Je vais moi-même de temps en temps chiner au Emmaüs, près de chez moi. Et je fais partie d’une structure aussi s’inscrivant dans l’ESS, donc merci les réseaux sociaux. Est-ce que peut-être pour commencer, vous voulez bien vous présenter à nous et nous raconter votre parcours ? Interview de Maud Sarda Maud : Oui, c’est sûr que le défi de la visibilité sur Internet, il est conséquent. Même quand on s’appelle Emmaüs, même quand on est aficionado à la seconde main et qu’on fait partie de l’ESS, on ne nous connaît pas forcément. Ça montre bien effectivement que c’est compliqué d’exister en ligne. Ensuite, sur mon parcours, j’ai créé le label Emmaüs il y a huit ans et je suis depuis 15 ans dans le mouvement Emmaüs. J’ai été à Emmaüs France, qui est la tête de réseau du mouvement Emmaüs juste avant. On pourra peut-être expliquer comment est structuré le mouvement Emmaüs à un moment donné parce que ce n’est pas toujours simple de s’y retrouver. Mais avant Emmaüs, j’ai évolué dans un milieu très différent qui est Accenture. J’ai été consultante dans ce gros cabinet de conseil en organisation américain pendant cinq ans. C’était juste après mes études. C’était une école de commerce. Et sinon, j’ai grandi en Guadeloupe avant de venir en métropole pour les études après le bac. Katia : Comment est-ce que vous vous êtes connectée au mouvement Emmaüs la toute première fois ? Maud : Moi, je ne connaissais pas du tout Emmaüs parce qu’en Guadeloupe, il n’y a pas d’Emmaüs. Donc, ça n’a pas fait le choix. Ça fait partie de mon enfance, de ma culture familiale. On n’allait pas chez Emmaüs comme beaucoup de gens ont pu le faire. J’ai rencontré Emmaüs assez tardivement. J’étais déjà chez Accenture depuis quatre ans environ. Accenture fait partie de mon parcours pour des raisons assez rationnelles initialement, puisque j’avais fait un prêt étudiant pour payer mon école de commerce. Et donc, il fallait que je le rembourse. Donc, je suis allée travailler pendant le temps du remboursement, cinq ans pile poil, dans un cabinet type Accenture. Après, je ne regrette pas, c’était très formateur. Et puis, je n’ai pas choisi Accenture pour rien. Et ça m’a fait le lien avec Emmaüs parce que je savais déjà en rentrant dans ce cabinet qu’il y avait une fondation très importante. Et j’ai fait un prêt étudiant pour payer mon école de commerce. Cette fondation met à disposition ses consultants en intermission, en fait, pas de clients. Elle les met à disposition au secteur associatif de l’impact. Et donc, on peut faire des missions assez longues en étant payé par Accenture dans ce milieu. Et donc, moi, j’ai eu la chance pendant une année de partir en mission. Et j’avais bien en tête que ça me serve de passerelle, en fait, vers le moment où je vais de l’engagement et c’est ce qui s’est passé. Pendant cette année de mission, de compétences, j’étais à l’agence nouvelle de solidarité active qui a été créée par Martin Hirsch. C’est un laboratoire qui permet d’expérimenter les politiques publiques avant qu’elles se mettent en place. Le RSA, typiquement, a été expérimenté par cette agence. Et donc, j’ai rencontré Emmaüs à ce moment-là. Mon premier contact avec Emmaüs a été Gilles qui allait devenir mon responsable chez Emmaüs France. Il intervenait dans un atelier de réflexion sur l’insertion pour les personnes qui sortent de prison. Et c’est vrai qu’Emmaüs est très actif sur l’accueil de TIG, de travail d’intérêt général et au type de personnes qui passaient par la case prison. Katia : Petite parenthèse. J’avais interviewé Gabi Mouesca qui gère la ferme Emmaüs Baudonne à Tarnos. Ce qui est amusant, c’est que Gabi, en fait, ça a été mon collègue à Emmaüs France. Quand je suis venue, il y avait Gilles et il y avait Gabi. Et c’était la personne à côté de laquelle j’étais assise en arrivant à Emmaüs France. Et voilà, Gabriel a quand même été un de mes premiers contacts avec le mouvement Emmaüs. Donc, un contact quand même très fort, évidemment. Et donc, j’ai tout suivi. J’ai suivi Emmaüs sous son angle le plus militant parce que c’est vrai que c’est un mouvement qui est vraiment très actif pour les personnes les plus exclues de notre société. On accueille des personnes, je pense, que personne n’accueille. Et pas que des personnes qui sortent de prison, mais aussi beaucoup de personnes qui ont des parcours de rue depuis de longues années et beaucoup, beaucoup de personnes issues d’immigration. Et aujourd’hui, le profil largement majoritaire qui se trouve dans les communautés Emmaüs. Donc, moi, c’est ce qui m’a plu, c’est ce qui m’a fascinée, le militantisme. Katia : Je n’ai pas précisé au départ. Pour ceux qui ne connaîtraient pas très bien ce que c’est que l’ESS, l’économie sociale et solidaire, qu’est-ce qu’on pourrait en dire en quelques mots ? Maud : La loi de l’ESS, portée par Benoît Hamon a dix ans. Alors, au sens strict de la loi, l’ESS regroupe toutes les associations qui font partie de l’économie sociale et solidaire, des coopératives et des entreprises qui ont le statut ESUS d’utilité sociale. Parce qu’on va sur ces typologies de
Sophie Bruno – Réflexologue
Sophie Bruno, réflexologue à Soustons (40) Publié le 7 août 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 20 min Retranscription du portrait sonore de Sophie Bruno, réflexologue L’émission du jour est consacrée à Sophie Bruno. Elle a été enregistrée le 25 juin 2024. Bonne lecture ! Portrait sonore de Sophie Bruno Katia : Bonjour Sophie Sophie : Bonjour, Katia. Katia : Comment vas-tu ? Sophie : Ça va, merci. Merci de me donner la parole par l’intermédiaire de ce portrait sonore. Katia : Si tu avais trois minutes pour te présenter, qu’est-ce que tu dirais ? Sophie : Je suis Sophie Bruno, je suis réflexologue, essentiellement pour l’instant, plantaire et palmaire. Je suis installée sur le secteur de Souston, dans le sud des Landes. Je suis landaise depuis toujours, j’habite dans le sud-ouest et je suis maintenant installée sur les alentours de Soustons. Katia : Alors, qui es-tu ? Est-ce que tu peux nous raconter ton histoire, ton parcours ? Qu’est-ce que tu fais aujourd’hui, dis-nous tout. Sophie : Comme je vous le disais, je suis réflexologue. Avant de devenir réflexologue, j’ai eu une première vie professionnelle puisque j’ai occupé pendant 20 ans le métier de conseillère en économie sociale et familiale. Donc, c’est un travailleur social. Plutôt le travailleur social du quotidien qui accompagne les familles, les personnes dans les problématiques du quotidien pur et dur. J’avais choisi ce métier après le lycée en définitive parce que c’est un métier ancré dans le quotidien et c’est ce qui m’anime en fait, qui me tient à cœur, c’est de pouvoir accompagner les gens à gagner plus d’autonomie pour vivre mieux au quotidien, mieux comme ils l’entendent eux évidemment. Et c’est vraiment pour ça que j’avais choisi le métier de conseillère ESF et pas notre métier de travailleur social parce qu’on touche vraiment au quotidien, au budget, à l’alimentation, à l’éducation, à l’environnement, à plein de domaines. Donc, j’ai été diplômée CESF, on appelle ça comme ça dans notre jargon, en 2002. J’ai travaillé à part égale à peu près 10 ans dans le champ du travail social, notamment en gérontologie, dans le cas du maintien à domicile, notamment en milieu rural et aussi en gériatrie. J’ai travaillé aussi 10 ans dans le champ de l’éducation et de la promotion de la santé où j’ai pu faire énormément de choses, beaucoup d’accompagnement de ce qu’on appelle les acteurs relais qui sont les parents, les enseignants, toutes les personnes qui vont accompagner d’autres personnes. J’ai travaillé beaucoup avec eux sur des sujets de santé qui permettent ensuite d’amener les populations à plus d’autonomie sur ces sujets de santé et surtout à faire des choix éclairés, par rapport à ça. Donc, j’ai travaillé sur des sujets de tous les jours, l’estime de soi, les compétences psychosociales, l’alimentation, l’activité physique, sur la santé environnementale, en petite enfance, à l’école, sur l’image du corps avec les adolescents et les adultes. J’ai travaillé dans beaucoup de milieux de vie pendant ces 10 années-là, à la crèche, dans les maternelles. J’ai travaillé à l’école, au collège, au lycée, mais j’ai aussi travaillé avec la PGJ par exemple. J’ai travaillé dans le milieu du travail, sur comment travailler et prendre en compte les habitudes de vie des équipes et des salariés dans le milieu du travail. Ce sont quelques exemples, mais j’ai continué en fait pendant ces 10 années-là à vraiment m’intéresser au concret de tous les jours des gens et comment les outiller, comment travailler avec eux, comment ils peuvent s’approprier en fait tous les messages de santé qu’on entend, à partir de qui ils sont, de leur histoire et comment ils peuvent les apporter. Les mettre en place ou pas, parce que ça c’est leur choix, et comment on peut les accompagner à se sentir mieux au quotidien. Katia : Et à quel moment est-ce que tu as fait évoluer ta pratique vers la réflexologie ? Sophie : En fait, il y a eu un moment, mais mon souhait c’était vraiment de continuer à accompagner les gens. J’avais fait un bilan de compétences en 2013 parce que j’avais envie de changer, de voir autre chose, etc. Mais ce bilan de compétences a vraiment confirmé que j’étais faite pour la relation d’aide, donc ça a été un peu compliqué de partir sur de la comptabilité ou autre chose, ce n’est vraiment pas ressorti. Donc je me suis dit : « mais en fait, il faut que tu t’y fasses. T’es née comme ça, t’as grandi comme ça, donc voilà, ça fera partie de toi cette empreinte de vouloir accompagner les gens qui le souhaitent évidemment». Et bien justement en fait, la vie a fait que je me suis à un moment donné aussi intéressée au-delà de ce que je sais faire, à qui je suis et à comment je vis, à comment je grandis, à comment je progresse avec mon entourage. Et donc je me suis dit : « tu pourrais aussi accompagner les gens autrement, parce qu’aussi ils le choisissent de venir te voir ». Quand on est travailleur social, dans le social, les gens souvent ne vous choisissent pas de venir vous voir, ils viennent parce qu’ils sont à un moment de rupture, de transition, qu’ils ont besoin d’être accompagnés pour pouvoir passer un cap et gagner en autonomie pour pouvoir poursuivre leur chemin. Moi j’avais envie de pouvoir être là parce que les gens le choisissent, même si c’est quand même une période de transition pour certains, parce qu’à un moment donné ils font le choix de s’occuper d’eux aussi et pas que des autres, parce que beaucoup de gens sont aussi les aidants de quelqu’un d’autre dans le quotidien, ils ne pensent pas toujours à eux. Donc j’ai cherché ce que je pouvais faire en toute autonomie, sans être forcément dans une structure. Je voulais vraiment essayer de trouver un métier qui me corresponde et qui corresponde à mes valeurs, à qui j’étais, à comment je percevais l’accompagnement au bout de 20 ans. Et donc ça a été en fait comme un éclair.
Best of #1 Nouveau Monde – Paroles invités
Best of #1 C’est quoi le Nouveau Monde ? Paroles d’invités Publié le 22 juillet 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 25 min Présentation de ce premier best of C’est quoi le Nouveau Monde ?Le Nouveau Monde selon Fanny CourauLe Nouveau Monde selon Laurence BenoistLe Nouveau Monde selon Benoit FlamecLe Nouveau Monde selon Frédérique Vanryssel de VoxpreneurLe Nouveau Monde selon Mélodie SachsLe Nouveau Monde selon Marie, Thomas et William du groupe AliosLe Nouveau Monde selon Christel VoisinLe Nouveau Monde selon Maïlys IriartLe Nouveau Monde selon Vanessa Fontagné, de l’école Les enfants sous les pinsLe Nouveau Monde selon Christelle CharlierLe Nouveau Monde selon MindusLe Nouveau Monde selon Christel Dubrulle Présentation de ce premier best of C’est quoi le Nouveau Monde ? Katia : Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Aujourd’hui écrivons demain, le podcast qui met en lumière les acteurs du nouveau monde et favorise l’éveil des consciences. Je m’appelle Katia, je suis l’hôte de ce podcast et je suis la fondatrice de Rédac Silve, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D’un côté j’aide les acteurs du nouveau monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole à travers ce podcast et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l’autre j’aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c’est mon dada. A travers ce podcast je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd’hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l’environnement dans le monde. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l’environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l’édifice. Ils sont le changement que l’on veut voir dans le monde. Tous les lundis je mets en ligne une nouvelle interview d’un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu’il fait, comment il est arrivé à faire ce qu’il fait, savoir ce qu’il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre. En toute authenticité et humilité. Nous sommes le 22 juillet, nous sommes donc en plein été et le podcast aujourd’hui écrivons demain a pris quelques jours de congé. Alors en attendant son retour sur les ondes à la mi-août, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir ce que recouvre pour chacun de nos invités la notion du nouveau monde. Et petit rappel, si vous avez envie de soutenir le podcast, n’hésitez pas à liker. A vous abonner, à mettre un commentaire, 5 étoiles sur les plateformes Apple Podcasts ou Spotify. Partagez surtout, voilà. N’hésitez pas à nous donner un petit coup de pouce. Et puis pour rappel également, j’avais créé une cagnotte Tipeee si jamais vous aviez envie de nous donner un petit coup de pouce financièrement pour nous permettre de continuer cette aventure. Je vous laisse avec nos invités. Installez-vous confortablement. Bonne écoute. Le Nouveau Monde selon Fanny Courau Katia : Fanny, c’est pour toi le nouveau monde si tu devais nous le définir en quelques mots ? Fanny : Le nouveau monde, ce serait pour moi un monde où on accorde ou on remet au centre l’humain. L’humain et toute son importance. Où l’humain n’est pas un moyen de s’enrichir, mais au contraire, en inverse, l’argent est un moyen du plein potentiel de l’humain. Donc pour moi c’est ça. Et surtout, le nouveau monde, pour moi les acteurs du nouveau monde, c’est ceux qui sont en connexion avec ce qui résonne à l’intérieur d’eux, leur petite voix, qui suivent leur intuition, qui sont en capacité effectivement d’oser mettre en place des choses qui peut-être n’existent pas, qui sont peut-être à contre-courant de ce qui est proposé. Et quand je dis à contre-courant, je ne dis pas forcément en opposition, en tout cas à côté des gens qui ont envie de voir des transformations. Pour le bien-être des individus, pour le bien commun qu’est notre planète, pour le vivant. Et puis surtout, travailler effectivement, s’ouvrir à soi, mais pour s’ouvrir aux autres. Parce qu’aujourd’hui effectivement, pour moi, les acteurs du nouveau monde, c’est dans une visée de coopération. Je pense que travailler tout seul dans son coin, c’est difficile aujourd’hui. Et du coup, c’est d’être en réseau dans une visée de coopération. Il y a une phrase qui me vient : « Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. » Katia : Et toi, en quoi est-ce que tu penses pouvoir y apporter ta pierre ? Ou qu’est-ce que tu souhaiterais pouvoir y apporter à ce nouveau monde ? Comment tu te situes ? Comment tu y participes ? Fanny : C’est une bonne question. En toute humilité, ce que j’apporte ou ce que je sème, alors est-ce que c’est une pierre ou une graine ? Je ne sais pas. Mais c’est vraiment d’espérance, de confiance, de courage, se dire que tout est possible. Que oui, par moments, c’est difficile, on peut baisser les bras, on peut courber le dos, mais qu’il y a toujours une réponse et une solution, qu’elle soit à l’intérieur de soi ou à l’extérieur, voilà, d’aller chercher. Oui, une réponse à un problème ou une solution à un problème. Katia : Oui, tout problème a sa solution. Fanny : Exactement. Mais parfois, on n’a pas toujours les cartes en main. Et c’est là de savoir effectivement aller travailler en réseau, en équipe, ensemble. Si moi, aujourd’hui, je n’ai pas la réponse, ou si toi, aujourd’hui, tu n’as pas la réponse, peut-être qu’en parlant, en discutant, l’autre pourra en tout cas t’aider à trouver effectivement, en tout cas, un début de réponse. C’est la force de l’intelligence collective. Oui, c’est cette force-là. Le Nouveau Monde selon Laurence Benoist Katia : Qu’est-ce que c’est le nouveau
Aujourd’hui écrivons demain fête ses 1 an !
Aujourd’hui, écrivons demain fête son premier anniversaire le 7 juillet 2024 ! Publié le 15 juillet 2024, par Katia Crabé (enregistré le 6 juin) Temps de lecture : 30 min Présentation de l’épisode Interview de Katia Crabé par Hélène Rose Biard Présentation de l’épisode Katia : Bienvenue sur un nouvel épisode d’aujourd’hui écrivons demain. Mon podcast a fêté ses un an le 7 juillet dernier (2024). Je n’aurais jamais cru célébrer cela. Moi qui peux avoir tendance à ne pas aller au bout de mes projets, à abandonner par manque de motivation et de rigueur. Il n’en est qu’à ses balbutiements et pourtant, il fait partie des 1% des podcasts qui dépassent les 23 épisodes. Il est vrai que cela demande du temps, de l’organisation, de la ténacité, de l’engagement et de la patience. Le podcasting est une course de fond. C’est un épisode un peu spécial que je vous propose parce que ce n’est pas moi qui vais l’animer mais Hélène. Hélène Rose Biard est coach et la fondatrice et la dirigeante d’Eklosion. Elle se décrit comme une « éclaireuse et allumeuse de réverbères ». La spécificité de son accompagnement est qu’elle nous aide à sortir du tunnel, du moins à entrevoir le bout du tunnel, lorsque l’on traverse des épreuves et que l’on ne voit que le côté sombre de ce qui nous arrive. Et en y regardant de plus près parce que j’ai re enregistré cette intro dans l’après-coup, c’est exactement ce qu’il s’est passé dans cette interview, pas comme les autres. Une interview introspective, éprouvante enregistrée le 6 juin, dans une période compliquée pour moi qui pourrait s’apparenter à une séance de coaching en live ! Même si ce n’était pas du tout l’intention. Etonnant ! Hélène et moi, nous nous sommes rencontrées grâce à mon podcast il y a quelques semaines, sur les réseaux d’abord puis pour de vrai autour d’un café comme aujourd’hui. C’est naturellement qu’elle m’a suggéré l’idée de m’interviewer pour m’aider à faire le bilan de cette première année. Je n’ai pas réfléchi et ai accepté instinctivement, intuitivement sa proposition. Ce n’est pas l’exercice pour lequel je suis le plus à l’aise mais j’ai trouvé l’idée d’inverser les rôles sur mon propre podcast, originale et je me suis sentie en confiance. Je ne peux m’empêcher de penser à Nico, d’Osez by Nico, qui s’était prêté au jeu des questions de Stéphane Allix, qui lui avait proposé spontanément, comme Hélène l’a fait avec moi, de l’interroger pour fêter la première année de son podcast. Nous n’avons pas vraiment préparé cette rencontre. Hélène m’a partagé les grandes thématiques qu’elle souhaitait aborder parce qu’elle voulait laisser la magie opérer et faire la place à la spontanéité du moment. Je passe donc mon micro à Hélène. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation. Belle écoute. Interview de Katia Crabé par Hélène Rose Biard Katia : Bonjour Hélène. Hélène : Bonjour Katia. Comment vas-tu ? Katia : Très bien. Je suis très heureuse d’être avec toi aujourd’hui pour fêter ce premier anniversaire. Hélène : C’est le premier anniversaire de ton podcast que tu as célébré hier. Et en fait, c’est drôle parce que lorsque nous nous sommes rencontrées pour la première fois, je t’ai proposée de t’interviewer car tu as pour habitude de mettre en lumière les autres. Alors, je trouvais juste d’orienter le projecteur sur toi aussi. Et ça tombait bien parce que tu avais un créneau pour diffuser ce podcast au moment des un an. Et alors, comment tu sens-tu aujourd’hui à l’idée de fêter ce premier anniversaire ? Et à l’idée d’être mise en lumière ? Katia : Alors, je suis très contente de pouvoir raconter à mon tour l’aventure de ce podcast et que tu m’aies fait cette proposition-là que je trouvais assez chouette. Je ne me voyais pas très bien faire un épisode toute seule à raconter mon aventure depuis cette dernière année. Donc, je trouvais sympa que tu me proposes de me questionner et puis de lâcher prise parce que c’est aussi un peu la thématique du jour. Et je suis un peu stressée en fait. On a un peu préparé avant d’enregistrer. Une espèce de stress à l’idée de prendre la parole et puis aussi rattachée à la situation du moment. Hélène : Tout va bien. Katia : Oui. Hélène : Tout ira bien. Katia : Là, tout de suite. Là, maintenant, tout va bien en effet. Hélène : Oui. Tout va bien se passer. Alors, dis-moi, Katia. Lors de notre première rencontre, je t’ai proposé de te présenter en me disant qui tu étais. Parce que je trouve le qui tu es plus savoureux que le que fais-tu. Alors, est-ce que tu veux bien me dire qui tu es, Katia ? Katia : Quelle question ! Je dirais une femme de 45 ans bientôt, en chemin. Mais en chemin de qui, de quoi ? Bonne question. En quête de sens. Je crois que c’est ça en fait. Peut-être encore en pleine crise existentielle ou du moins en questionnement existentiel. À essayer de comprendre où nous allons, où je vais, d’où je viens. Qu’est-ce que je fais là, sur cette planète et dans ce monde dans lequel je ne me reconnais pas. Je crois que c’est ce que j’aurais envie de te répondre. Dans une quête spirituelle, plutôt marquée en ce moment où on enregistre. Oui, je me pose beaucoup de questions sur « Mais qu’est-ce que je fous là ? » Hélène : Est-ce que tu as une anecdote à raconter qui corrobore cela ? Katia : Par rapport à mes questionnements existentiels ? Je sais que c’est la réflexion que j’ai faite à une amie quand on est allées marcher il y a quelques jours. On était en train de marcher autour du lac d’Hossegor et en train de parler toutes les deux de notre situation respective. Une amie que j’ai rencontrée à la Coopérative où je suis qui est aussi dans l’entrepreneuriat et qui va aussi changer de cap parce qu’elle a trouvé un travail pour la rentrée. Son activité n’a
WebPhoto by Zou – Chef de projet web et photographe
WebPhoto by Zou, chef de projet web et photographe Publié le juillet 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 20 min Retranscription du portrait sonore de WebPhoto by Zou, chef de projet web et photographe L’émission du jour est consacrée à WebPhoto by Zou. Elle a été enregistrée le 14 juin 2024. Portrait sonore de WebPhoto by Zou Katia : Bonjour Gisèle. Gisèle : Bonjour Katia. Katia : Je vais quand même donner ton nom complet. Gisèle Behar Cherbero, dit Gisou ou Zou. Ce n’est pas que pour les intimes. Comment vas-tu ? Gisèle : Très bien. Katia : Si tu n’avais que 3 minutes pour te présenter, que dirais-tu ? Gisèle : Je suis chef de projet web, c’est le cœur de mon activité. Chef de projet web, c’est un accompagnement, c’est la communication digitale. Moi, je le vois surtout comme un accompagnement pour les auto-entrepreneurs et les TPE du Pays Basque et du Sud-Landes. C’est définir une stratégie de communication et la mettre en pratique en passant par la création de sites internet, je travaille avec WordPress. Je ne suis pas développeur web, je ne fais pas de code. Je suis également photographe pour tout ce qui est contenu numérique. Donc images de sites, ça peut être des présentations de produits, des photos de profils pour les réseaux sociaux, des événements. Tout ce qui peut aider à la communication digitale pour le visuel. Katia : Merci pour ta présentation. Avant qu’on revienne plus en détails sur ce que tu fais, est-ce que tu veux bien nous dire qui tu es, nous raconter peut-être rapidement ton histoire, ton parcours et nous dire comment est-ce que tu es arrivée à faire ce que tu fais aujourd’hui ? Gisèle : Je suis Gisèle Cherbero, née Gisèle Cherbero. Maintenant, je suis Gisèle Behar Cherbero parce que je me suis mariée en 2018. Je suis née au Pays Basque, de parents basques. Mon père était de Saint-Etienne-de-Baigorry. Ma mère de Cambo. Je ne parle pas le basque, c’est un grand regret, mais peut-être qu’un jour je m’y mettrais, ce n’est jamais trop tard. Plus jeune, j’aurais bien fait le tour du monde, mais maintenant, je suis très bien ici et l’occasion ne s’est pas présentée. J’ai fait quelques petites escapades en Allemagne ou autre, mais je ne suis jamais allée bien loin. Je suis restée en mon Pays Basque natal et ma passion de toujours, c’est la photographie. En fait, je voulais passer le CAP photo. Donc, après ma troisième, je voulais partir à Orthez. C’était un CAP qui n’était pas très loin de la maison. Mais en troisième, on m’a dit non, tu es une bonne élève, donc il faut que tu passes ton bac. Donc, j’ai passé mon bac et je ne savais plus trop quoi faire après parce que pour la photo, il n’y avait pas tous les établissements qu’il y a maintenant, les DUT et autres ici dans le coin. Et ça voulait dire partir à Paris ou Toulouse. C’était hors de question. Puis, je n’avais pas le niveau. Donc, la photo est restée une passion que j’ai pratiquée tout au long de ma vie. Et en attendant, il fallait manger. Donc, j’ai fait un travail alimentaire. J’ai passé une formation d’assistante dentaire. J’ai travaillé dans le dentaire pendant 20 ans. Assistante d’abord, responsable adjointe du centre où je travaillais. L’évolution de mon travail ne me plaisait pas trop. Donc, avant d’être vraiment mal dans mon boulot, j’ai quitté. Je suis restée dans le dentaire parce que je suis partie apprentie prothésiste. Donc, je suis restée 7 ans dans le labo où je travaillais. Puis, licenciement économique. Et à 50 ans, il a fallu se remettre en question professionnellement. Est-ce que je continuais à faire ce que je savais faire ? Ou est-ce que je prenais une nouvelle voie ? Et du coup, la photo était toujours là. Photographe de mariage et autres, ça ne m’intéressait pas trop. Donc, j’ai cherché un moyen de mettre la photo au cœur de mon activité. Et le numérique et la communication digitale ont été le moyen pour le faire. Katia : Qu’est-ce qui t’a fait t’orienter justement vers le secteur du digital ? Gisèle : La discussion avec des professionnels. J’avais discuté avec des créateurs, des informaticiens, des créateurs de sites, des webmasters qui me disaient qu’avoir la casquette et de webmaster et de photographe, c’était un gros avantage. Parce qu’ils avaient souvent du mal à trouver des photographes qui leur correspondaient. Ou qui correspondaient à leurs clients ou autres. Et du coup, d’avoir les deux casquettes, de pouvoir proposer les deux services, c’était une bonne idée. Et voilà, j’ai fait plusieurs recherches. Est-ce que je faisais la photo animalière ou autre ? J’ai eu beaucoup d’interrogations. Je me suis beaucoup renseignée. J’ai discuté avec pas mal de personnes. Et donc, cette idée-là, je n’étais pas spécialement douée en numérique ni en ordinateur ou autre, mais j’ai regardé. Ça m’a bien plu. J’ai regardé les formations qu’il y avait. Et j’ai vu qu’il y avait une formation à la CCI de chef de projet web. Donc, je me suis renseignée. Je pouvais la faire en étant débutante dans le secteur. Et confinement oblige. Je me suis formée au développement, au langage numérique parce qu’il y avait une partie qui allait être faite dans la formation. Donc, je ne voulais pas démarrer de zéro. Et j’ai vu que c’était quelque chose qui me plaisait. Alors après, la communication digitale, j’en avais une vision un peu superficielle, on va dire. Et pendant la formation à la CCI, qui était une excellente formation avec des intervenants qui étaient vraiment top, j’ai pu me rendre compte que la communication digitale, c’était beaucoup plus intéressant que ça et beaucoup plus profond que juste faire des sites Internet et être dans le numérique. Katia : Oui, le risque est de réduire ton activité à la création de sites Internet. En fait, c’est bien plus complet que ça, ce que tu proposes. Parce
Explication du why du podcast de Rédac Silve
Explication du why du podcast de Rédac Silve Publié le 27 mai 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : moins de 5 min Bienvenue sur le podcast de Rédac Silve. Je suis Katia, la fondatrice de Rédac Silve, une entreprise de créations de contenus écrits et audio. J’aide les entreprises humanistes et à impact à se démarquer et à gagner en visibilité à l’aide de ma plume et de mon micro. Avec Rédac Silve le média, je propose aux entrepreneurs, professionnels, commerçants du territoire basco-landais de partager leur expertise de façon originale sous la forme d’un portrait sonore pour dynamiser et diversifier leur communication, et de le référencer sur le web. Pour ceux qui me connaissent, vous vous demandez peut-être pourquoi j’ai créé ce média alors que j’anime déjà le podcast Aujourd’hui, écrivons demain ? Il y a 2 raisons à cela : Et comme pour tout problème, il y a une solution, l’idée m’est venue de leur proposer une alternative. Créer un canal audio qui leur serait spécifiquement dédié pour leur donner la possibilité :
Laurence Benoist – Coach de vie et bibliothérapeute
Laurence Benoist, coach de vie et d’évolution personnelle et bibliothérapeute Publié le 27 mai 2024 par Katia Crabé Temps de lecture : 35 min Présentation de Laurence BenoistInterview de Laurence BenoistLe Nouveau Monde selon Laurence BenoistLe portrait chinois de Laurence Benoist Présentation de Laurence Benoist Katia : Aujourd’hui, j’ai la joie d’interviewer Laurence Benoist, installée sur Bayonne (64). Depuis que nous avons fait connaissance, il y a une dizaine d’années, lors d’un atelier de rigologie animé par son amie Christine, nous nous soutenons dans nos chemins de vie et projets respectifs. La vie n’a pas toujours été des plus faciles pour Laurence, qui a su transformer chacune des épreuves auxquelles elle a été confrontée en une force de vie extraordinaire. S’il y a un mot qui la caractérise, c’est la résilience. Laurence est une battante, une guerrière. Après un burn-out en 2015 qui interrompt sa vie professionnelle, elle quitte le monde du salariat pour explorer le chemin de la connaissance de soi et s’épanouir dans un autre champ professionnel. Laurence est coach de vie et d’évolution personnelle ainsi que bibliothérapeute. Elle nous racontera combien l’écriture et la voie du développement personnel l’ont aidé à réparer ses blessures, parce qu’elle est également auteur. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation. Bonne écoute ! Interview de Laurence Benoist Katia : Laurence, bonjour ! Laurence : Bonjour Katia ! Katia : Je suis ravie de te donner la parole, après tout ce qu’on a traversé toutes les deux. Laurence : Oui, oui, c’est une longue histoire. Katia : Je vais rentrer dans le vif du sujet. Lorsqu’on parcourt ton site et que l’on te connaît, on comprend combien il t’a fallu en passer par un long parcours psychothérapeutique pour comprendre dans quoi s’originaient tes souffrances adultes. Comment tu vas aujourd’hui ? Laurence : Alors effectivement, tu as raison de dire que j’ai vécu un long parcours thérapeutique parce que j’avais besoin de comprendre d’où venaient mes souffrances d’adultes. J’ai rencontré plusieurs thérapeutes différents avec certains qui faisaient de la Gestalt, de la TCC, de l’EMDR, etc. Et aujourd’hui, je dirais que je suis réparée et que je vais bien. Katia : Est-ce que tu peux nous dire qui es-tu, Laurence ? Alors, on a beaucoup discuté sur cette question de qui es-tu. Laurence : Oui, c’est difficile de répondre à cette question qui est très simple en soi parce que qui je suis sur le plan perso, sur le plan pro, au fond de moi, je dirais que je suis une femme de 62 ans, maman de deux grandes filles adultes aujourd’hui qui sont les trésors de ma vie. Je suis coach de vie et autrice. Et puis, j’ajouterais que je suis une chercheuse dans l’âme, c’est-à-dire que j’ai toujours besoin de comprendre. Alors, je suis très intéressée par tout ce qui touche à l’humain, son fonctionnement, son dysfonctionnement, le fonctionnement du cerveau, les émotions, la génétique, l’épigénétique. Quid de l’inné, quid de l’acquis. Et quand je dis que je suis une chercheuse, ce n’est pas un vain mot parce que ces sujets qui me passionnent me font aller dans de nombreuses lectures, de livres, d’articles. Je regarde beaucoup de vidéos sur ces sujets. Une fois que j’ai, je dirais, comment dire, récolté toutes ces informations, je me fais ma propre opinion. Voilà, donc je suis chercheuse dans l’âme. Pour moi, c’est ce qui me définit le plus. Katia : J’ai mentionné dans l’introduction que tu as fait un burn-out. J’ai l’impression qu’il y a vraiment un avant et un après de ce que tu me racontais, de ton histoire et de ce que je connais de toi. Quel souvenir est-ce que tu gardes de ton burn-out en 2015 ? Quelle incidence il a eu dans ta vie ? Laurence : Alors, ce que je voudrais dire, c’est que le burn-out qui m’est arrivé en 2015, ça a été comme on se prend un mur dans la figure. Parce qu’en fait, le burn-out, on voit bien qu’il se passe quelque chose qui ne va pas, mais on ne s’en rend pas vraiment compte. Donc, c’est très, très important de connaître le burn-out. Moi, je sais que j’ai fait une prémisse en 2013. Je me souviens avoir été en arrêt maladie une dizaine de jours. J’étais allongée, je ne pouvais pas me lever et je trouvais que j’avais une maladie bizarre. Mais je suis retournée travailler parce qu’il faut bien gagner sa vie. Et donc, en 2015, ça a été l’épuisement professionnel total, c’est-à-dire que le corps et le cerveau ne fonctionnent plus. Donc, on est en mode allongé les trois quarts du temps. Enfin, ça a été terrible. C’est comme un traumatisme. Et je sais que c’est un traumatisme. Ce n’était pas une dépression en ce qui me concerne. Parce qu’à partir du moment où j’étais en arrêt maladie et où j’ai fait un suivi avec un psychiatre et que j’ai senti que je ne retournerais plus jamais dans cette entreprise, je ne dis pas que j’allais mieux parce que le corps était consumé de l’intérieur. Donc, il fallait que je me répare. Mais en tout cas, je me sentais protégée de ne pas retourner dans l’entreprise. C’est une expérience très, très forte. Et je dirais qu’avant le burn-out, je ne m’écoutais pas du tout. Je pensais qu’il fallait absolument que je gagne ma vie au quotidien et qu’il n’y avait aucune autre solution, que personne ne pourrait m’aider. Et après le burn-out, ça a été une reconstruction pas à pas en faisant un suivi psychiatrique, en étant dans des groupes de parole avec des personnes qui ont fait un burn-out. Et petit à petit, j’ai compris que ma vie, ce n’était pas celle que je pensais avant. Mais ça a été très, très difficile. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait comme ça en quelques jours. Je pense que c’est sur des années. Et à l’issue… Est-ce que moi, je peux rebondir ? Oui. Katia : Est-ce que tu peux préciser quels sont les symptômes du
Cécile Joyeux – Fondatrice et gérante du Spot du linge
Cécile Joyeux, fondatrice et gérante du Spot du linge Publié le 20 mai 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 30 min Présentation de Cécile Joyeux du Spot du lingeInterview de Cécile JoyeuxLe Nouveau Monde selon Cécile JoyeuxLe portrait chinois de Cécile Joyeux Présentation de Cécile Joyeux du Spot du linge Katia : Aujourd’hui, Cécile me reçoit non pas au Spot du linge, dans son café laverie, mais à l’hôtel Côte Basque, juste à côté de la laverie parce qu’on craignait les sollicitations, le bruit, etc. On est dans le quartier de la gare à Bayonne. Ouvert depuis le 12 décembre 2018, le Spot du linge est un lieu utile, convivial et divertissant qui rassemble les fédères. On peut y prendre notre café, y déposer notre linge pour le laver et le repasser, manger sur le pouce des encas sucrés salés faits maison ou profiter d’une soirée karaoké entre amis. Ce n’est pas une laverie comme les autres. C’est plus qu’un lieu de vie, c’est une communauté, aime à dire Cécile. Cécile Joyeux est la créatrice de ce concept qui casse les codes de la laverie libre-service classique. Elle a d’ailleurs été récompensée à deux reprises pour son projet dans la catégorie… Alors si je ne me trompe pas, entreprise innovante dans un quartier sensible et concept reconnu comme innovant. D’autant qu’elle s’inscrit dans une démarche de développement durable. Elle choisit avec soin ses partenaires, ses lessives et le mobilier de décoration. Je ne vous en dis pas plus, installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation qui s’annonce décapante. Je vous assure, vous n’irez plus à la laverie comme avant. Bonne écoute ! Interview de Cécile Joyeux, du Spot du linge Katia : Bonjour Cécile ! Cécile : Bonjour Katia ! Katia : Comment vas-tu ? Cécile : Moi ça va très très bien, merci de me donner la parole. Katia : Merci à toi d’avoir accepté mon invitation. Alors, en aparté, on se rappelait comment on s’était connues. Cécile : Et oui, c’était au temps des manifestations. C’était quelle année ? Katia : En 2021. Je te disais que le Spot du linge était notre fief. Avec les copains, on venait prendre notre café avant la manif et notre petit demi au retour. Cécile : Quel bon souvenir ! Katia : Il s’en est passé des choses depuis. Cécile : Ah oui, ça c’est certain. Katia : Parce que tu venais quasiment d’ouvrir, ça faisait quelques mois que tu étais ouverte en 2021. Cécile : En 2021, ça faisait plus longtemps parce que j’ai ouvert en décembre 2018. Mais on va dire qu’avec les années de la crise, ce qui concerne la crise sanitaire, c’était un peu plus compliqué. Donc on peut dire que 2021 c’était comme un renouveau. On était post-Covid. Donc oui, il s’en est passé des choses, ça c’est sûr. Alors quand je dis on, c’est les 15 personnes qui m’habitent. Mais ça, je crois que tous ceux qui me connaissent l’ont entendu au moins une fois en nous rencontrant. Mais oui, on a beaucoup ramé. On rame encore, mais là on commence à avoir un peu la sortie du tunnel. Donc c’est chouette parce qu’on voit qu’il y a un renouveau là depuis un peu plus d’un an. Depuis début 2023. Katia : Alors avant que tu nous racontes, est-ce que tu veux bien nous dire qui tu es, Cécile ? Cécile : Ouh là là, qui je suis ? Alors 15 personnes m’habitent, mais en fait, à la base, je suis issue d’un bac littéraire, lettres et langues. J’avais validé ce cursus-là parce que j’aimais beaucoup comprendre comment les étrangers s’exprimaient. Donc j’avais suivi un cursus anglais, espagnol et italien. J’ai gardé beaucoup d’espagnol et beaucoup d’anglais. Et puis, comme il n’y avait pas d’études au-delà du BTS de commerce international m’intéressant, j’ai décidé de rentrer très vite dans la vie active en tant qu’ingénieure commerciale dans les métiers informatiques. Donc tout ce qui était édition de logiciels. Et puis ensuite, très rapidement, je me suis fait démarcher par des ingénieurs commerciaux qui étaient plutôt liés au métier de la prestation de services en informatique. Donc, vous vous doutez bien, c’est pas tout à fait dans le Pays Basque qu’il y a ces métiers-là. Donc je suis née en banlieue parisienne. Et j’ai fait toute mon avancée sur ces métiers-là, sur la région parisienne et Paris-Intramuros. Et puis un jour, j’ai eu envie de changer. Déjà depuis longtemps, depuis mes 20 ans, je voulais aller vivre en Espagne. Donc j’avais vraiment le souhait très très fort de m’exiler de la région parisienne, qui ne me correspondait pas tout à fait. Je me suis adaptée, j’ai fait ma vie maritale, j’ai créé ma famille là-bas. Et puis un beau jour, j’ai décidé de changer de vie. Et d’aller vers un ailleurs. Un ailleurs où je pouvais plutôt me réaliser par moi-même. Sortir du monde salarial. Et je crois que d’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu créer quelque chose par moi-même. Quand je suis arrivée dans le Pays Basque, j’avoue, je n’avais pas grande idée de ce que je voulais faire. Je voulais juste réinitialiser un petit peu tout mon état d’esprit. Revenir un petit peu vers la nature. Et puis bon, j’ai quand même, je ne sais pas si on peut appeler ça karma, mais en tout cas un fonctionnement où je ne ne me laisse pas trop le temps de me reposer. Et au bout d’un mois, moi, j’avais emménagé à côté de Cap-Breton. Et j’ai eu cette idée folle en étant dans mon linge. J’avais un très, très grand fil à linge dans mon jardin qui était immense. J’ai eu un eurêka. J’ai dit à mes fils, ça y est, je sais ce que je veux faire. Je vais monter un café laverie. Je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire, mais j’avais déjà une idée bien précise de ce que ça voulait dire pour moi. Et l’idée, c’était vraiment de créer un lieu de vie où on aurait eu pour
Juliette Dargand – Auteure et créatrice du podcast Rencontres Naturelles
Juliette Dargand, auteure et créatrice du podcast Rencontres Naturelles Publié le 29 avril 2024, par Katia Crabé Temps de lecture : 45 min Présentation de Juliette Dargand, du podcast Rencontres SurnaturellesInterview de Juliette DargandLe Nouveau Monde selon Juliette DargandLe portrait chinois de Juliette Dargand Présentation de Juliette Dargand, du podcast Rencontres Surnaturelles Katia : Aujourd’hui, je suis très honorée de recevoir à mon tour Juliette Dargand. En effet, j’ai eu le plaisir d’être interviewée par elle pour un épisode spécial de son podcast. Nous nous sommes rencontrées lors d’un bootcamp pour devenir podcasteuse professionnelle. Juliette est écrivaine et la créatrice du podcast Rencontres surnaturelles. Elle est également musicienne et chanteuse, une artiste complète. Chaque mois, elle nous embarque dans une histoire envoûtante, quelque peu étrange, remplie de fantômes, de créatures ou de monstres en tout genre, issus de faits réels ou de légendes. Et elle nous fait voyager dans le monde entier, tantôt en Irlande, tantôt en République tchèque, tantôt aux Etats-Unis. Vous êtes adepte de la sorcellerie, des phénomènes paranormaux et des châteaux hantés ? Vous allez être captivée par les récits sonores de mon invitée parce qu’elle vous propose de véritables immersions. Prix sans garantie. La particularité de cette interview est de… Toutes les autres interventions de Juliette et que vous ne la verrez pas. Pas de photos, pas de visuels, pas de selfies. Vous l’entendrez seulement parce que Juliette Dargand est un nom d’emprunt. Elle fait le choix dans l’immédiat de rester dans l’anonymat. Elle va nous expliquer pourquoi. Je ne vous en dis pas plus. Installez-vous confortablement et immiscez-vous dans notre conversation. Laissez-vous transporter par sa voix. Bonne écoute. Interview de Juliette Dargand Katia : Bonjour Juliette. Juliette : Bonjour Katia. Katia : Comment vas-tu ? Juliette : Je vais très bien. Il fait beau. Tout va bien. La vie est belle. Katia : Tu as bien de la chance parce qu’ici, c’est quelque peu tempétueux. Je suis ravie de t’avoir avec moi aujourd’hui. Merci d’avoir accepté l’invitation. Juliette : Merci à toi aussi. Je suis ravie. Je t’écoute très souvent. C’est un vrai privilège de pouvoir participer dans ton salon à toi. Katia : Qu’est-ce que tu pourrais ajouter à la présentation que j’ai faite de toi ? Juliette : Tu m’as bien cernée. C’est plutôt pas mal. Tu sais que tes auditeurs doivent m’imaginer avec un casque de moto à la Daft Punk sur la tête pour le côté anonyme. J’ai quelque chose de plus féminin. Alors oui, je suis effectivement auteure. Je dis auteure. Chanteuse musicienne, des choses qui m’ont tenue depuis toute petite. La partie auteure était moins évidente puisque j’ai plutôt creusé la musique très très longtemps et la partie auteure est ressortie. À l’occasion d’un début de burn-out que j’ai fait en 2021 qui m’a forcée au repos pendant un long mois qui m’a fait beaucoup de bien mais qui du coup, c’était une période où je ne pouvais pas faire de la musique non plus. Ce n’était pas le moment. Et en fait, ça a livré et ouvert des portes qui m’ont remenée vers l’écriture que j’avais laissée de côté depuis très longtemps. Les premiers romans que j’écrivais, je devais avoir 12-13 ans. J’étais dans mon petit monde imaginaire avec ma petite machine à écrire. Et c’est ressorti. Avec quand même de la musique en bruit de fond. Mais j’ai écrit, écrit, écrit. J’ai écrit un roman carrément que j’ai retravaillé ensuite pendant une bonne année. Puis j’ai commencé à écrire des histoires qui m’ont menée à effectivement à terme les créer en audio, donc mêler un peu les deux mondes. Voilà, c’est moi, effectivement. Katia : Donc l’écriture fait partie de ta vie depuis très longtemps. Si tu dis que tu commences à écrire à l’âge de 12-13 ans, qu’est-ce que tu écrivais à cette époque-là ? Juliette : J’étais très romantique. J’écrivais des aventures avec beaucoup de chevaux parce qu’à l’époque, j’adorais les chevaux. Ça me fait beaucoup rire maintenant quand je relis les débuts de choses que j’écrivais. Après, j’ai écrit une pièce de théâtre un peu sur fond apocalyptique. Je devais avoir 13-14 ans. J’ai écrit un roman, j’en ai écrit un autre jeunesse. Je devais avoir 13-14 aussi. C’était vraiment la pleine période où j’avais besoin de sortir plein de choses et qui, du coup, étaient science-fiction déjà. Donc, il y avait déjà des prémisses sur le côté fantastique. Mais oui, l’écriture a toujours été là. Après, je pense que je l’ai transposée dans mes chansons puisque je suis auteure-compositeure. Du coup, le côté écriture était plutôt dans l’écriture des chansons et pas dans les livres. Mais l’écriture a toujours été là et ça avait besoin de sortir. Maintenant, je pense que peut-être on en reparlera plus tard, mais tout arrive au moment où ça doit arriver. Il fallait peut-être que j’aie des choses à mûrir aussi et à digérer dans mon parcours pour pouvoir revenir sur l’écriture et retrouver des choses. J’ai trouvé ce moment-là. Katia : Écrire des romans, ce n’est pas la même chose que d’écrire des textes de chansons. Encore moins d’écrire des histoires comme tu les racontes aujourd’hui. Comment est-ce que tu fais pour passer d’un format à un autre ? Comment est-ce que te viennent les idées ? Juliette : En fait, je marche beaucoup au feeling et à l’instinct. Je tombe amoureuse d’histoire, en fait. C’est un peu ça. J’ai quelque chose qui m’attire. Ça peut être un thème, ça peut être une histoire, ça peut être un échange émotionnel. Ça part souvent de faits réels. Et sur ce fait réel-là, je vais partir en extrapolant et créant une histoire de toute pièce. Après, avec la pratique, je m’aperçois qu’encore une fois, la musique a vraiment sa place là-dessus parce que pour moi, c’est vraiment un déclencheur de l’écriture. Je n’écris pas du tout pareil si je n’ai pas de musique, par exemple. Et pas les mêmes types de musique. C’est assez drôle. Ça, je l’ai découvert quand j’écrivais mon roman, justement, en 2021. En fait, si je me