Best of #1 C’est quoi le Nouveau Monde ? Paroles d’invités

Publié le 22 juillet 2024, par Katia Crabé

Temps de lecture : 25 min

Présentation de ce premier best of C’est quoi le Nouveau Monde ?
Le Nouveau Monde selon Fanny Courau
Le Nouveau Monde selon Laurence Benoist
Le Nouveau Monde selon Benoit Flamec
Le Nouveau Monde selon Frédérique Vanryssel de Voxpreneur
Le Nouveau Monde selon Mélodie Sachs
Le Nouveau Monde selon Marie, Thomas et William du groupe Alios
Le Nouveau Monde selon Christel Voisin
Le Nouveau Monde selon Maïlys Iriart
Le Nouveau Monde selon Vanessa Fontagné, de l’école Les enfants sous les pins
Le Nouveau Monde selon Christelle Charlier
Le Nouveau Monde selon Mindus
Le Nouveau Monde selon Christel Dubrulle

Photo premier best of C'est quoi le Nouveau Monde

Katia : Bienvenue dans un nouvel épisode du podcast Aujourd’hui écrivons demain, le podcast qui met en lumière les acteurs du nouveau monde et favorise l’éveil des consciences. Je m’appelle Katia, je suis l’hôte de ce podcast et je suis la fondatrice de Rédac Silve, une entreprise de rédaction pour les professionnels et les particuliers. D’un côté j’aide les acteurs du nouveau monde à se raconter et à se rendre visible en rédigeant leur contenu sur le web et les réseaux et en leur donnant la parole à travers ce podcast et en leur donnant la parole sur ce podcast. Et de l’autre j’aide les particuliers à écrire leur biographie, les témoignages, c’est mon dada. A travers ce podcast je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd’hui à la construction du monde de demain, le nouveau monde. Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l’environnement dans le monde. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l’environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux-être. Tels des colibris, ils apportent leur pierre à l’édifice. Ils sont le changement que l’on veut voir dans le monde. Tous les lundis je mets en ligne une nouvelle interview d’un acteur du nouveau monde pour que vous puissiez connaître son histoire et son talent, comprendre qui il est, ce qu’il fait, comment il est arrivé à faire ce qu’il fait, savoir ce qu’il apporte à ce nouveau monde. Je vous embarque avec moi le temps de cette rencontre. En toute authenticité et humilité. Nous sommes le 22 juillet, nous sommes donc en plein été et le podcast aujourd’hui écrivons demain a pris quelques jours de congé. Alors en attendant son retour sur les ondes à la mi-août, je vous propose de découvrir ou de redécouvrir ce que recouvre pour chacun de nos invités la notion du nouveau monde. Et petit rappel, si vous avez envie de soutenir le podcast, n’hésitez pas à liker. A vous abonner, à mettre un commentaire, 5 étoiles sur les plateformes Apple Podcasts ou Spotify. Partagez surtout, voilà. N’hésitez pas à nous donner un petit coup de pouce. Et puis pour rappel également, j’avais créé une cagnotte Tipeee si jamais vous aviez envie de nous donner un petit coup de pouce financièrement pour nous permettre de continuer cette aventure. Je vous laisse avec nos invités. Installez-vous confortablement. Bonne écoute.

Photo de Fanny Courau

Katia : Fanny, c’est pour toi le nouveau monde si tu devais nous le définir en quelques mots ?

Fanny : Le nouveau monde, ce serait pour moi un monde où on accorde ou on remet au centre l’humain. L’humain et toute son importance. Où l’humain n’est pas un moyen de s’enrichir, mais au contraire, en inverse, l’argent est un moyen du plein potentiel de l’humain. Donc pour moi c’est ça. Et surtout, le nouveau monde, pour moi les acteurs du nouveau monde, c’est ceux qui sont en connexion avec ce qui résonne à l’intérieur d’eux, leur petite voix, qui suivent leur intuition, qui sont en capacité effectivement d’oser mettre en place des choses qui peut-être n’existent pas, qui sont peut-être à contre-courant de ce qui est proposé. Et quand je dis à contre-courant, je ne dis pas forcément en opposition, en tout cas à côté des gens qui ont envie de voir des transformations. Pour le bien-être des individus, pour le bien commun qu’est notre planète, pour le vivant. Et puis surtout, travailler effectivement, s’ouvrir à soi, mais pour s’ouvrir aux autres. Parce qu’aujourd’hui effectivement, pour moi, les acteurs du nouveau monde, c’est dans une visée de coopération. Je pense que travailler tout seul dans son coin, c’est difficile aujourd’hui. Et du coup, c’est d’être en réseau dans une visée de coopération. Il y a une phrase qui me vient : « Tout seul, on va plus vite, mais ensemble, on va plus loin. »

Katia : Et toi, en quoi est-ce que tu penses pouvoir y apporter ta pierre ? Ou qu’est-ce que tu souhaiterais pouvoir y apporter à ce nouveau monde ? Comment tu te situes ? Comment tu y participes ?

Fanny : C’est une bonne question. En toute humilité, ce que j’apporte ou ce que je sème, alors est-ce que c’est une pierre ou une graine ? Je ne sais pas. Mais c’est vraiment d’espérance, de confiance, de courage, se dire que tout est possible. Que oui, par moments, c’est difficile, on peut baisser les bras, on peut courber le dos, mais qu’il y a toujours une réponse et une solution, qu’elle soit à l’intérieur de soi ou à l’extérieur, voilà, d’aller chercher. Oui, une réponse à un problème ou une solution à un problème.

Katia : Oui, tout problème a sa solution.

Fanny : Exactement. Mais parfois, on n’a pas toujours les cartes en main. Et c’est là de savoir effectivement aller travailler en réseau, en équipe, ensemble. Si moi, aujourd’hui, je n’ai pas la réponse, ou si toi, aujourd’hui, tu n’as pas la réponse, peut-être qu’en parlant, en discutant, l’autre pourra en tout cas t’aider à trouver effectivement, en tout cas, un début de réponse. C’est la force de l’intelligence collective. Oui, c’est cette force-là.

Photo de Laurence Benoist, coach de vie, pour mon podcast Aujourd'hui, écrivons demain

Katia : Qu’est-ce que c’est le nouveau monde pour toi ?

Laurence : Alors, pour moi, tout commence par l’éducation. Donc, j’aimerais un monde où les enfants soient élevés dans la bienveillance, dans l’amour, jamais dans la violence, ce qui n’empêche pas de mettre des limites. Mais pour moi le nouveau monde, ça commence par ça. Parce que je suis toujours assez surprise que les gens pensent régler les problèmes de violence d’adultes du monde. De la société, etc. Sans aller à la source, à l’origine. Parce qu’en fait, l’enfant qui est maltraité apprend la violence. Et ça fera un adulte qui va s’auto-mutiler ou qui va être violent vis-à-vis des autres. À moins qu’il fasse une thérapie, bien sûr, ou des thérapies. C’est bien de réparer les gens et d’essayer d’empêcher qu’il y ait de la violence dans la société. Mais si on prend à la base, dans l’enfance, je pense qu’on ira vers un monde plus humain. Ça rejoint tout ce que j’ai dit depuis tout à l’heure. Les gens sont en lien sans agressivité ou en tout cas beaucoup moins, etc. Enfin, donc, pour moi, c’est ça. Je suis ni pessimiste, ni optimiste, plutôt réaliste. Quand je pense, pardon pour parler encore de ça, mais qu’on a masqué des enfants à l’école, ils ne pouvaient pas respirer de toute la journée où on leur donnait un jeton. De temps en temps, pour pouvoir baisser le masque. Personnellement, quand je mettais le masque pour faire mes courses, en tant qu’adulte, je le baissais pour respirer et je ne le supportais pas. Ces enfants, on leur a fait supporter ça. Alors, oui, ce que je voulais dire aussi. Donc, on leur a fait supporter les masques et en plus, on leur a fait… On les a culpabilisés en disant qu’éventuellement, si leurs grands-parents mouraient, c’était de leur faute.

Katia : Ce n’était même pas éventuellement.

Laurence : Non, ce n’était pas éventuellement.

Katia : Rappelle-toi, le spot publicitaire, c’était quand même très explicite.

Laurence : C’est ça. Ce spot publicitaire qui dit ça, les enfants, on voyait des enfants qui embrassaient leurs grands-parents et ensuite, on voyait les grands-parents à l’hôpital. C’est monstrueux. C’est de la maltraitance de l’État envers nos enfants. C’est criminel. Donc, c’est pour ça que je dis, je suis réaliste, pas trop optimiste parce que si la société n’est pas capable, toutes les personnes qui ont contribué à cette maltraitance de l’enfance pendant la période Covid, il faut quand même qu’on ouvre les yeux sur ce qui est fondamental dans la vie. Ce qui est fondamental, c’est d’être bienveillant vis-à-vis de nos enfants, c’est les adultes de demain, pour leur vie d’enfants et pour leur vie de futurs adultes. Le nouveau monde, pour moi, serait un monde où enfin, tous ceux qui œuvrent pour le bien-être des enfants soient entendus, tous ces livres doivent être lus, comme celui de Catherine Guéguen. Je fais ma bibliothérapeute. Mais lisez « Pour une enfance heureuse » de Catherine Guéguen, vous allez comprendre comment fonctionne, se développe le cerveau d’un enfant. On va comprendre que battre un enfant, être violent, lui dire des horreurs, ou le punir, ou le mettre dans sa chambre, etc., ou le masquer, c’est scandaleux. Je suis outré. Voilà. Petit point positif, pendant cette période, des associations de parents se sont montées, et j’en pense à une en particulier pour protéger les enfants. Donc ça, c’est le côté positif. Je pense à l’association des mamans Louvre. Donc les humains sont capables du pire et du meilleur. Alors, pour ce nouveau monde, allons vers le meilleur.

Katia : Comment est-ce que toi, tu penses pouvoir apporter ta pierre à l’édifice ?

Laurence : Ah ah ! Eh bien, j’aimerais offrir aux personnes que je côtoie le meilleur de moi-même. Voilà, c’est assez modeste, c’est une petite pierre.

Photo de Benoit Flamec pour le podcast aujourdh'ui écrivons demain, illustrateur et dessinateur de l'invisible

Benoit : Le nouveau monde ? Ben, pour moi, le nouveau monde, tu sais, quand on dit nouveau monde, on est dans un truc un peu idéalisé, du futur, où tout le monde est gentil, cueille des fleurs, et s’entraide quand il y en a un qui tombe ou qui perd un truc. Mais moi, je pense que le nouveau monde, il est aujourd’hui. Tu vois, il est dans notre vie de tous les jours, parce qu’on ne peut pas l’attendre, et on ne peut pas se battre contre le monde d’aujourd’hui en espérant que le nouveau monde arrive, en fait. C’est une phrase que j’ai lue, je ne pourrais pas la dire, exactement telle qu’elle est écrite, mais en gros, si tu veux que les choses aillent bien, il ne faut pas lutter contre le mal, il faut faire le bien. Parce que si tu luttes contre le mal, en fait, tu deviens le mal. Même ta manière de faire n’est pas bonne. Donc, c’est faire de son mieux, et du coup, trouver la bonne manière de le faire. Et la bonne manière, c’est en respectant l’autre. Quelqu’un qui va me parler de bien-être et de machin et de truc, et qui va même enflammer les foules, et qui, en sortant de l’endroit où il l’a fait, je ne sais pas moi, fait tomber quelqu’un et l’aide pas à se relever, tout ce qu’il a dit une heure avant, pour moi, disparaît. Complètement. Et par contre, là-dessus aussi, dans ma vie, je peux avoir des côtés très intransigeants avec les gens. Ça veut dire que si tu me fais une crasse une fois, je vais être méfiant vite, et je vais faire très attention. Je vais faire très attention à comment la personne se comporte. Donc oui, le Nouveau Monde, pour moi, on est en train de le faire. En fait, il est aujourd’hui. Il est aujourd’hui, et on verra bien. Je fais des gestes, mais on ne les voit pas parce que ce n’est pas le bon anglais.

Katia : C’est quoi le nouveau monde pour toi, Benoît ?

Photo de Frédérique Vanryssel, experte de la voix parlée, fondatrice de Voxpreneur

Katia : C ‘est-ce que c’est le Nouveau Monde pour toi, Frédérique ?

Frédérique : Alors, pour moi, c’est un petit peu ce qu’on a abordé tout à l’heure avec la réussite sur cette façon de se connecter. Pour moi, je pense que le monde de demain, le monde d’aujourd’hui, en tout cas, là où on devrait aller, c’est vers plus de connexion à l’humain, plus d’humanité. Remettre l’humain au centre. Et pour ça, ça veut dire vraiment être capable d’entendre ce que dit l’autre en face de moi, de porter mon attention dessus, de lui rendre sa dimension humaine. Pas juste l’intérêt, comme on a vu tout à l’heure sur les fées. Ah, t’es en Italie ? Non. C’est comment ? C’est pour toi. C’est d’avoir des vrais échanges d’humain à humain. Surtout dans ce monde où il y a de plus en plus d’IA. Parce que, techniquement, si on prend la prise de parole, aujourd’hui, avec une IA, tu peux demander à ce qu’on reproduise ta tête, ta voix. Tu peux lui écrire un texte, il va te sortir tout sans E, sans mot de liaison, rien du tout. Ça va sortir un truc parfait qui ne sera pas humain. Et du coup, si on est seulement abreuvé de ça, on perd notre humanité. On a besoin d’avoir des échanges où on réfléchit. On a des hésitations, on ne finit pas nos phrases, on se répète. Ça fait partie de nous, en tant qu’êtres humains, comment on intègre les notions, comment on se construit dans ce monde-là, comment on interagit les uns les autres. Et du coup, pour moi, c’est remettre plus d’humains, plus d’échanges humains.

Frédérique : Alors, c’est un peu ce qu’on a dit sur, finalement, être capable d’entendre au-delà des mots, et être capable de s’exprimer, oser s’exprimer et prendre sa place. Et pour faire ça, quand je dis entendre au-delà des mots, c’est entendre au-delà de soi-même, qu’est-ce que je dis, moi, et qu’est-ce que je dis, et qu’est-ce qu’il y a vraiment au fond. Parce qu’il y a ce que je dis, ce que je montre, et puis il y a ce qu’on se cache à soi-même, qu’on ne peut pas dévoiler au monde. Il y a ça aussi, par rapport à soi-même, on n’est pas toujours très francs. Donc, c’est oser être honnête avec soi-même, et c’est oser être honnête avec les autres aussi. Oser aller à la rencontre de soi et à la rencontre de l’autre.

Photo de Mélodie Sachs, formatrice en pratiques chamaniques

Katia : Qu’est-ce que c’est pour toi, le nouveau monde ?

Mélodie : Le monde réel, entre guillemets. Ce à quoi on aspire tous, c’est un monde de paix, c’est un monde de justesse, où l’humain, le vivant, la nature et le naturel reprennent leur place, en fait. Où on remet le sacré au centre de tout, au lieu du tout intellectuel, du tout technologique, de revenir à ce côté instinctif, intuitif, primordial, presque primitif. Ça n’empêche pas d’avoir une certaine technologie, d’avoir du confort, mais de revenir, en fait, à qui on est, à ce qui fait du sens. Je ne pense pas qu’on soit fait pour vivre dans des grosses capitales, sur du béton. On a besoin de la nature. De revenir à ce respect de soi, ce respect de l’autre. Et je pense qu’il y a beaucoup de choses qui partent du respect, en fait. Parce que quand on se respecte soi, automatiquement, on va respecter la nature. Parce que ce qu’on fait à la nature, c’est ce qu’on se fait souvent à soi-même. Et les gens qui, par exemple, jettent des trucs partout, souvent, ils ne se traitent pas bien. Et plus on a de respect et d’amour pour soi, plus on a de respect et d’amour pour tout ce qui nous entoure. Et je pense que c’est ça, le monde, le nouveau monde qu’on est beaucoup aspiré à créer. Quelque chose de plus harmonieux, en fait.

Katia : On l’a déjà évoqué tout le long de l’interview, mais comment est-ce que toi, tu penses que tu apportes ta pierre à l’édifice, à ce qu’il y ait un monde plus en humanité ?

Katia : Et toi, comment est-ce que tu participes à la construction de ce monde-là ?

Mélodie : J’essaie de transmettre. Et de pousser les gens à s’autoriser à être eux-mêmes et à être autonomes. Et à se rendre compte qu’ils peuvent se faire confiance aussi. Ce n’est pas parce que certaines personnes parlent plus fort qu’ils en savent plus. Et qu’ils ont plus de compétences. Et qu’en fait, ils ont tout ce qu’ils ont besoin. Et ils peuvent faire les choses eux-mêmes.

Groupe de musique Alios

Katia : C’est quoi pour vous le nouveau monde ?

Thomas : Vivre ensemble. Faire des choses ensemble. Les ressentir ensemble. Et d’être côte à côte. Et de vibrer. C’est quelque chose de magique. Et c’est ce qui fait qu’on est humain.

William : C’est ça, partager du vivant, en fait. Partager du vivant, des émotions, des sentiments. Des jolies mélodies. Des jolis textes. Écouter. Enfin, se mettre à la disposition pour écouter.

Marie : Et le fait aussi que tout le monde soit différent. Et qu’ensemble, on est plus fort au final. Et je crois que du coup, Alias symbolise bien ça. Chacun apporte sa force sur des choses différentes. Et au final, ça n’a l’air pas trop trop mal, ce qu’on fait. Apparemment. Ça marche plutôt bien, oui. Mais déjà, on s’entend très bien tous les trois. Non, ça ne s’est pas vrai. C’est un fake.

Katia : Comment vous participez à la construction ou à la réalisation de ce nouveau monde ? Plus en humanité, plus en fraternité ?

Thomas : Oui, en proposant justement les concerts tels qu’on les fait. En étant nous-mêmes, c’est ça.

Katia : Oui, avec votre authenticité et singularité.

Thomas : C’est ça. Les gens peuvent capter qu’en étant comme on est, tel quel, sans faux semblants… Et envoyer de bonnes vibrations aussi. Voilà, bien sûr.

Photo de Christel Voisin. kinésiologue et géobiologue pour le podcast Aujourd'hui écrivons demain

Katia : C’est quoi le Nouveau Monde pour toi ?

Christel : Le nouveau monde, moi, je le vois comme une nouvelle énergie, une nouvelle dimension. On parle souvent de ce mot, mais oui, je pense que c’est un peu ça quand même. C’est une nouvelle façon de voir les choses et d’être. Voir les choses, parce que ce que j’explique là, de s’auto-analyser quelquefois sur la pathologie ou ce qui nous arrive, ça peut vraiment être intéressant. Et donc, cette nouvelle vision des choses et moins subir ce qui nous arrive, je pense que c’est intéressant aussi de faire cette analyse-là. C’est une façon dans le nouveau monde de procéder sur soi-même. Et puis, c’est aussi une nouvelle énergie dans le sens où les choses ne se passent pas de la même façon qu’avant, moi, je trouve. Cette compression du temps dont je parlais tout à l’heure, je n’ai pas l’impression qu’elle existait auparavant. Donc, je pense que ce n’est pas anodin aussi. Et puis, là, c’est la géobiologue qui va parler, mais les énergies terrestres, les énergies, ce que j’appelle cosmo-telluriques, c’est-à-dire telluriques qui viennent de la Terre et cosmo-telluriques, cosmo qui vient de là-haut, parce que nous sommes entourés quand même de ces énergies qui viennent du sol. Nous avons les deux pieds dessus, mais nous avons notre esprit qui est aussi branché à d’autres énergies qui sont plus en haut. Et ça, ce n’est pas un système de croyance, c’est véritable, puisqu’il y a une énergie très, très forte qui vient de la résonance Schumann. Ça, on peut aller se renseigner et voir qu’elle existe véritablement. Cette résonance Schumann a été d’ailleurs mesurée, puisqu’elle se mesure en Hertz. Et jusqu’alors, cette résonance Schumann était de 7,3, 7,8 Hertz, qui était comme par hasard, et le hasard n’existe pas, la même vibration, dimension, la même énergie que notre activité cérébrale, puisqu’elle est visitée. Elle est mesurée aussi en Hertz, et elle était équivalente, 7,3, 7,8 Hertz. Et des mesures récentes de la résonance Schumann la semaine dernière ont donné jusqu’à 72 Hertz. Donc de 7,3 à 7,8, nous sommes passés à 72. Ce n’est pas anodin. Nous, les humains, nous subissons aussi cette énergie électromagnétique, cette énergie de cette résonance Schumann électrique, et qui est en lien avec notre résonance électrique du cœur. Parce que notre cœur, il ne faut pas l’oublier, fonctionne aussi avec de l’électricité. La preuve, quand vous faites un arrêt cardiaque, vous mettez des sabots, et les sabots, c’est un système électrique. On envoie une décharge électrique. Donc on subit ça, et je pense que ce nouveau monde est aussi ça. C’est aussi une nouvelle énergie, dans le sens électrique, électromagnétique. Et c’est pour ça qu’il y a de plus en plus de gens qui sont très fatigués, ou qui déclenchent des maladies, ou aussi qui ont un aspect émotionnel exacerbé, avec des colères qui remontent, des choses un peu inacceptables, comme si on soulevait, qu’on déterrait, sans le vouloir, les mauvaises herbes. Bon, on y revient. Oui. Toujours.

Katia : En tout cas, il y a des ajustements, ou du moins, c’est comment est-ce qu’on s’ajuste à ces changements-là ?

Christel : Qui sont de toute façon inconscients et irréversibles pour moi. C’est-à-dire que de toute façon, on ne reviendra jamais à l’énergie d’avant. Le nouveau monde se met vraiment en place, aussi bien humainement que terrestrement, si ça peut se dire.

Katia : Comment toi, est-ce que tu penses que tu participes, ou du moins, comment est-ce que tu aimerais pouvoir participer à ce nouveau monde ?

Christel : Par la conscience et l’éveil. La conscience de ce que je disais, tout ce que j’ai dit là, jusqu’alors. Prendre conscience que notre corps, notre esprit, notre corps sont liés, que les maladies peuvent être quelquefois des messages, des décodages qu’il faut décoder, des compréhensions de ce qui nous arrive. Moi, mon rôle, petitement, de ce que je suis, c’est ça, c’est d’ouvrir les consciences des gens pour leur dire, mais attendez, n’écoutez pas non plus tout ce qu’on vous raconte, écoutez votre ressenti, écoutez votre intuition, écoutez vos antennes. Mais pour écouter son intuition, et ses antennes, il faut être bien avec soi, il faut avoir travaillé ses casseroles. Parce qu’autrement, si les casseroles ne sont pas nettoyées, ça interfère, et on ne peut pas avoir une clarté de ce qui se passe. Quand on est bien avec soi, et qu’on est axé, et je prononce ce mot volontairement, quand on est axé avec son âme et avec soi-même, ça ne se passe pas trop mal. Les changements, on les vit, mais voilà, c’est moins violent. On n’est pas trop bousculé. Ouais, on n’est pas trop bousculé.

Katia : Alors, tu parles d’être axé, comme d’autres pourraient dire, être aligné, ou tu fais référence à autre chose ?

Christel : Non, pareil, je pense que c’est pareil. Axé, aligné à son âme, à ce qu’on est, à notre être. Moi, c’est ce que je dis souvent à mes patients aussi, je leur dis plein de choses. Mais je dis ça, je dis, le but du jeu, c’est d’être en lien avec soi, d’être axé, et d’être enfin celui que vous devez être.

Photo de Maïlys Iriart, médiatrice familiale pour le podcast aujourd'hui écrivons demain

Katia : Alors, si je t’ai fait venir aujourd’hui, c’est parce que je considère que tu fais partie de ces acteurs du nouveau monde, mais finalement, qu’est-ce que c’est pour toi, le nouveau monde ?

Maïlys : C’est une question difficile, ça. On pourrait mettre tellement de choses à l’intérieur. Le nouveau monde, je crois que ce serait un monde dans lequel déjà, il y aurait vraiment un retour au respect du vivant comme principe majeur, donc le vivant dans toute sa diversité, le vivant, le respect fondamental des êtres humains et de chaque être humain dans sa singularité, le respect évidemment de la biodiversité qui nous accueille, ça, ce serait vraiment le premier principe, le respect du vivant, et puis il y aurait peut-être le partage des ressources, la coopération, c’est-à-dire d’un monde lié sur la compétition et l’exploitation, soit des richesses, soit les uns des autres. Ce serait un deuxième pas intéressant pour ce nouveau monde. Je pense qu’il y aurait aussi dans ce nouveau monde une considération égale, je dirais, aussi pour tous les types d’intelligence.

Katia : Que veux-tu dire ?

Maïlys : Alors pour moi, ça, c’est quelque chose qui m’importe beaucoup, de pouvoir vraiment valoriser autant l’intelligence artistique que l’intelligence émotionnelle, que l’intelligence naturaliste, que l’intelligence logico-verbale ou arithmétique. J’aimerais bien qu’on passe d’un monde qui est uniquement fondé sur la raison, qui est souvent déraisonnable, à un monde où vraiment seraient valorisés tous les types de sensibilités et de rapports à l’environnement. Ça passerait forcément par des écoles différentes, par des systèmes de santé différents. Et puis peut-être pour terminer, dans ce nouveau monde, la médiation serait le mode principal de résolution des conflits en favorisant la responsabilisation et la réparation, plutôt que la sanction punitive et l’exclusion.

Katia : Et comment est-ce que toi tu penses pouvoir t’inscrire dans ce nouveau monde, ou comment est-ce que tu aimerais pouvoir t’inscrire dans ce nouveau monde que tu me décris et qui rejoint de beaucoup les valeurs qui m’animent et ce que je mets moi aussi dans cette notion de nouveau monde ?

Maïlys : En tout cas, effectivement, le respect du vivant, je le mets moi aussi en première ligne. Eh bien, j’espère que par mon engagement dans la médiation, j’apporte une petite graine dans le jardin du vivre-ensemble en invitant les personnes à sortir d’un rapport binaire, qui a tort, qui a raison, qu’est-ce qui est juste, qu’est-ce qui est injuste. À sortir de la dualité. Ouais, c’est ça. Ça a vraiment envisagé les situations dans une perspective beaucoup plus circulaire. Et puis j’espère, voilà, participer à la mise en mouvement des principes de responsabilisation, plutôt que d’être dans l’accusation et finalement la déresponsabilisation. Et aussi de l’autonomisation, c’est-à-dire, voilà, participer à cultiver le pouvoir d’agir des personnes pour qu’ils se sentent capables de faire des choix qui sont justes pour eux, de faire confiance dans leur capacité à prendre les meilleures décisions pour eux, plutôt que de se soumettre à, voilà, à des décisions qui viennent de l’extérieur. Je crois que par le travail de médiation, j’amène ça à cette conscience des personnes, de leur capacité à agir sur leur monde pour qu’ils ressemblent à ce à quoi ils aspirent.

Photo de Vanessa Fontagné de l'école les enfants sous les pins

Katia : C’est quoi pour toi le nouveau monde, Vanessa ?

Vanessa : C’est un monde où il y a de l’écoute, où il y a une communication bienveillante, où on prend le temps de s’écouter, de tenir compte de l’autre, tout en tenant compte de soi.

Katia : Parenthèse, tu nous rappelles en quelques mots ce que c’est la communication non-violente ?

Vanessa : En fait, c’est être à l’écoute de ses besoins, de ses ressentis, de pouvoir les exprimer à l’autre avec authenticité en parlant en jeu, d’être à l’écoute des besoins et des ressentis de l’autre, et ensemble, de trouver une façon de communiquer où chacun se sent bien. Et c’est ce qu’on essaye de faire dans cette école et ce qu’on arrive à faire à peu près correctement.

Katia : Tu as parlé d’empathie tout à l’heure, comme étant une valeur importante. Vous avez des cours d’empathie ?

Vanessa : On n’a pas de cours d’empathie, mais le fait de, quand il y a un conflit ou qu’il y a une difficulté, ou quand on n’est pas d’accord, de dire à l’enfant, écoute, écoute ce que tu as besoin de dire, qu’est-ce que tu as besoin, parle-moi de tes ressentis, qu’est-ce qui se passe en toi, et on va écouter ce que redit l’autre, ses ressentis, comment il a vécu la situation. Et du coup, et ensemble, on va trouver une solution. C’est ça l’empathie, c’est être capable d’écouter l’autre. Ah oui, moi je t’ai poussé, mais parce que toi tu m’as embêté avant. Mais qu’est-ce que j’ai fait ? Je t’ai poussé, et l’autre, comment il s’est senti quand il a été poussé ? Ça l’a rendu triste ? Et du coup, l’autre entend, et forcément, quand on entend les besoins derrière l’autre, ou les ressentis, ou ce que ça a fait, on peut ne pas faire la même chose, ou faire différemment, apprendre à faire différemment.

Katia : Je pose la question parce que Gabriel Attal avait annoncé qu’il y aurait des cours d’empathie dispensés dans les écoles.

Vanessa : En fait, ça se démontre. Ça se vit. Ça se vit au quotidien, on est d’accord. C’est comme beaucoup de choses, c’est un des cours d’empathie. Moi, ça me fait bien rire.

Katia : Comment tu penses participer à la réalisation de ce nouveau monde dont tu me parles ?

Vanessa : C’est grâce aux enfants qui sont là, qui vont grandir avec cette éducation, avec cette façon de communiquer différente, qui feront des adultes, je pense, épanouis, bien dans leur basket, qui ont appris à être dans une micro-société où on s’écoute les uns les autres, où on travaille ensemble, on coopère. Et c’est ça, c’est faire former les futurs adultes de demain.

Photo de Christelle Charlier, deep coach et podcasteuse

Katia : Tu as commencé à donner une réponse tout à l’heure. Qu’est-ce que c’est, le nouveau monde, pour toi ?

Christelle : C’est un monde où on arrête de penser que la peur, c’est le maître mot, c’est avant tout l’amour inconditionnel. Je répète ce que c’est, l’amour inconditionnel, c’est l’acceptation de soi et des autres tels que l’on est. Ça veut dire que c’est le non-jugement. Il n’y a pas de jugement, c’est j’accepte que tu es comme ça. Peut-être que je n’aime pas ce que tu es, enfin, je veux dire qu’on ne peut pas fonctionner ensemble, mais pour autant, je ne vais pas rentrer en conflit avec toi, j’accepte ce que tu es. Pour moi, ça, c’est fondamental. Il y a donc la peur, il y a aussi dépasser nos limites, comme je disais tout à l’heure, je ne vais pas revenir dans le détail, qui nous empêche de voir dépendre la réalité, qui nous empêche d’être créatifs et de voir qu’on peut fonctionner en interaction avec notre environnement, avec la nature, plutôt que d’être dans une posture de destruction. Ça fait partie aussi effectivement de ce qui me fait me lever le matin, d’ailleurs, d’aider à construire ce monde nouveau qui est traité avec amour aussi inconditionnel en fait, qu’on l’accepte tel qu’il est et qu’on arrête de vouloir le changer. C’est quand même fou qu’à l’époque des Lumières, on ait décidé que la nature était distincte de nous, alors qu’en fait, on fait partie d’elle. C’est un monde où on est capable de se remettre en cause, de dire je me suis trompée et continuer à avancer autrement. Ça peut être une forme de définition aussi, parce qu’on est beaucoup éduqués aussi à faire comme si tout était OK et pas dire les choses telles qu’elles sont, et je pense que ça, ça guérirait beaucoup de choses et ça réduirait considérablement les conflits entre les individus, entre les nations, etc.

Katia : Et toi, comment est-ce que tu participes à ce qu’il y a de l’amour inconditionnel, un non-jugement ? Comment est-ce que tu participes à ce nouveau monde ?

Christelle : Tu veux dire au quotidien ?

Katia : Dans tes actions, dans toi personnellement, professionnellement ?

Christelle : Par exemple, quand je rencontre quelqu’un avec qui je sens que la mayonnaise ne prend pas, je suis dans l’acceptation, comme je disais tout à l’heure, c’est-à-dire qu’en fait, ce que je suis en train de t’expliquer, c’est des trucs que j’applique moi-même au quotidien. Pour moi, ça relève de la spiritualité, d’un comportement de respect, de respect de l’autre, de respect de la vie. Je fais exactement pareil dans mon jardin. Quand j’arrache une plante, je dis, écoute, désolé, mais tu vois, il n’y a pas de comment dire, je ne détends rien, je ne possède rien, je fais partie de ce tout. Je m’applique à être la plus positive possible, même si parfois ça peut être un peu compliqué depuis 2020. Il y a des moments où c’est difficile, comme pour tout le monde. Je suis impactée par ce qui se passe quoi qu’il arrive. Je tiens à le dire parce que la psychologie positive, ce n’est pas que rester de marbre face à ce qui se passe, c’est important. C’est donner aux autres sans attendre de recevoir, participer à ce nouveau monde. C’est m’appliquer à rester connectée à mes vrais besoins et non pas à ceux que la société veut me donner. Et donc, de continuer à avancer par rapport à ce qui donne du sens à mon existence et donc d’être centré sur moi, non pas égocentré, mais centré sur moi. Parce qu’en fait, plus de tu es centré sur toi, plus tu es en capacité d’écouter les autres, de pouvoir les aider de quelque manière que ce soit quand c’est nécessaire et quand ils en ont envie. Et je ne parle pas que de coaching en disant ça. Je parlais surtout d’autre chose.

Photo de Mindus dans son atelier, artisan d'art vibratoire

Katia : Parce que c’est quoi pour toi le nouveau monde ? Il fallait essayer de trouver un nom. Alors j’ai appelé ça comme ça.

Mindus : Oui, il y a un nouveau monde de toute façon qui se crée. De toute façon, pas mal de gens ne veulent pas le voir mais c’est une évidence. De toute façon, c’est assez facile. On regarde le résultat de l’ancien monde où on en est aujourd’hui. Il n’y a plus grand chose qui fonctionne. Et surtout, le non-respect des enfants, c’est dingue. Enfin, je suis assez perturbé de voir comment on a mis l’humain de côté. Donc, je souhaite le nouveau monde. C’est sûr. Peut-être que je suis un acteur parce que moi je suis très connecté à l’humain et puis j’aime bien être interconnecté avec eux. Et je pense que demain, ça sera ça. Demain, aujourd’hui. Et là, tout de suite. Parce que moi, j’y vais déjà depuis un petit moment. On y va ensemble. Oui, on y va ensemble. Et c’est très bien ce que tu fais d’ailleurs d’interconnecter. On n’en a pas parlé au début quand tu m’as dit ce que tu as dit. Mais je suis très fier de toi, de voir ce que tu fais et de t’être connecté à ton âme et surtout pas à ta tête. Parce que c’était ton défi de ne plus te connecter à ta tête.

Katia : Je peux te dire qu’en me connectant à mon âme, j’ai pris des décisions radicales ces deux dernières années qui ont aussi donné une nouvelle orientation à ma vie. Si vous reprenez l’épisode 0, vous comprendrez les choix que j’ai faits qui m’ont amené aujourd’hui à faire ce que je fais.

Mindus : Tu reviens de loin. Tu es une combattante. Tu as souffert d’une autre manière mais tu as appris énormément de choses. Je suis assez admiratif de ce que tu as fait. Et j’ai bien fait d’insister.

Katia : Ce n’était pas faux de me répéter toutes les semaines quand on se voyait. C’est quoi ton talent ?

Mindus : Je ne sais pas si tu remarques qu’on parlait d’émotions positives et d’amour et de joie. Et en fait, ce sont des énergies qui sont très positives qui favorisent énormément de choses. Et je remarque très bien que cette énergie est en train d’émerger en grande quantité chez toi. Et je ne suis pas du tout étonné que ça fonctionne bien et que tu fasses ce que tu es en train de faire. Bravo. C’était un aparté. Le Nouveau Monde, pour moi, c’est tout de suite. Il faut s’interconnecter entre nous. On va apporter chacun nos compétences les uns aux autres. Il n’y aura plus de valeur qui est liée à l’argent pour moi. C’est-à-dire que ce n’est pas parce que tu gagnes très bien ta vie que tu es forcément plus intelligent. Rien à voir. Pour moi, on sera tous au même niveau. Et ça sera la bienveillance. Et c’est déjà le cas parce que moi, je le vis. Tous ceux qui viennent à l’atelier aujourd’hui, je rencontre des gens extraordinaires qui comprennent énormément de choses sur eux. Peut-être que moi, ma petite partie, c’est éveiller la conscience des gens. À ça, en fait.

Katia : Ce qui est aussi l’objet et l’intention de ce podcast, c’est de participer à éclairer les gens qui vont nous écouter sur ce qui existe. C’est comment mettre un peu plus de lumière et un coup de projecteur sur ce que toi, par exemple, tu proposes dans ta création. Ce n’est pas juste créer des sculptures. Ça va plus loin que ça aujourd’hui. J’ai envie, moi aussi, de pouvoir permettre à d’autres de découvrir ce que tu fais, de comprendre pourquoi tu le fais, comment c’est venu. Non, tu n’es pas Lulu Berlu. Tu n’es pas un taré pour reprendre ton terme. Non. Ça peut paraître pas très rationnel, mais tu essayes en tout cas de mettre des mots sur ce que tu vis pour nous expliquer ce que tu fais humblement.

Mindus : Voilà. Après, il faut une part d’enfant intérieur, une folie quand même pour avoir de la créativité. S’autoriser à ça, en fait. C’est une énergie qu’on a à l’intérieur de nous qu’on laisse s’exprimer. Quelquefois, oui, j’aime bien l’humour. Il y a toujours un petit peu d’humour dans ce que je fais, pour ne pas rentrer dans les détails. J’aime bien susciter une émotion chez les gens. C’est le début de la vibration. Quand on est dans la joie, on rigole, on échange des choses. On est tous au même niveau et souvent, il se passe des trucs super. Donc oui, c’est ce qui me motive souvent, c’est ça. Peut-être l’éveil de conscience. Comme je suis passé par plusieurs stades, j’ai un peu d’expérience sur moi-même. Du coup, j’en fais participer et ça transpire dans mes créations, dans ce que je fais.

Photo de Christel Dubrulle, ludocoach pour le podcast de Katia Crabé

Katia : Bonjour Christelle. Comment vas-tu ?

Christel : Très bien. Ravie de te rencontrer aujourd’hui et d’être avec toi pour cette interview sur les acteurs du Nouveau Monde.

Katia : Qui sont les acteurs du Nouveau Monde pour toi ?

Christel : Derrière ce terme, j’imagine une grande catégorie de la population d’aujourd’hui, de tous ces humains qui se mettent en mouvement pour se reconnecter à qui ils sont vraiment, à être alignés avec leurs vraies valeurs et leurs besoins profonds et à offrir aussi leur métier, ce qu’ils savent faire, leurs compétences au monde d’une manière générale pour apporter du changement. On peut y reconnaître aussi bien les accompagnants en termes de bien-être, de soins, les thérapeutes, mais aussi les personnes qui travaillent autour de l’art, qui amènent le regard à se poser sur certaines choses, à changer, qui ont un effet miroir sur la personne. On peut y voir des écrivains du Nouveau Monde, c’est-à-dire que là, l’information, la transformation, le changement va passer par la lecture, par les mots. Ça peut aussi passer par l’image. Je crois qu’il n’y a pas d’exhaustivité, il n’y a pas de liste à fournir. Ce que ça réveille en moi, c’est le changement et en quoi certaines personnes aujourd’hui à travers leur métier, leur profession, leurs dons, leurs compétences, peuvent amener une transformation, un changement chez l’être humain.

Katia : Et en quoi est-ce que tu penses, toi, pouvoir participer à ce changement de l’être humain et du monde qui l’environne ?

Christel : Parce qu’en toute humilité, je l’ai vécu aussi, ce changement. Ça a été un besoin très fort, il y a quelques années. Un espèce d’arrêt sur image sur ma vie, personnelle et professionnelle, où j’ai compris que je devais faire bouger les lignes. Donc ce changement, je l’ai d’abord vécu de l’intérieur. Je l’ai choisi aussi pour moi-même. Et je pense être amenée à parler de tout ça par la suite, mais j’ai eu à cœur de pouvoir partager l’expérience que j’avais vécue avec d’autres et essayer aussi de les accompagner tout doucement à changer et à aller vers un mieux-être, vers une nouvelle version d’eux-mêmes, plus alignés, plus en accord, plus en harmonie avec qui ils sont, et pas forcément rester dans le personnage, dans ce que l’environnement, la société, les fréquentations peuvent imprégner en nous ou nous imposer par moment. Donc cette notion de changement pour moi, elle est essentielle. Le nouveau Nouveau Monde pour ça aussi, pour LE changement.

Retranscription effectuée à l’aide d’AutoScript.

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