Comprendre Le Why De Mon Podcast Aujourd’hui, écrivons demain : L’Episode 0

Afin que vous puissiez comprendre et saisir la raison d’être de mon podcast, comment j’en suis venue à me lancer dans ce média audio, je vous partage la retranscription intégrale de l’épisode 0.
Bonne lecture !

Bonjour à vous qui découvrez ce podcast.

Je vous souhaite la bienvenue sur « Aujourd’hui, écrivons demain ».

Le podcast qui met en lumière les Acteurs du Nouveau Monde et favorise l’éveil des consciences.

Tous les 15 jours je vous propose de découvrir comment des humains engagés et conscients participent aujourd’hui à la construction du monde de demain, le Nouveau Monde.

Ils ne sont pas loin de chez vous.

Peut-être les connaissez-vous déjà ou en faites-vous partie.

Leur point commun ?

Ils aspirent à un monde plus juste et plus respectueux du vivant. Ils se préoccupent des humains, des animaux et de l’environnement dans lequel ils évoluent et favorisent leur mieux être.

Animés par des valeurs humanistes et spirituelles, ils mettent leur sensibilité, intuition, et talent à leur service. Ils sont le changement que l’on veut voir dans le monde. Et tels des colibris, ils apportent leur pierre à l’édifice.

Chaque épisode révèlera l’un d’entre eux pour que vous puissiez :

En toute authenticité et humilité.

Peut-être aurez-vous l’occasion de les rencontrer à votre tour. Ou aurez-vous envie d’aller à leur rencontre.

Mais avant de vous faire écouter le premier épisode d’une longue série je l’espère, je vais prendre le temps de me présenter à vous et de vous raconter la genèse de ce projet, pour poser le décor de ce podcast qui me tient vraiment à cœur.

Je m’appelle Katia, je vis dans le sud des Landes.

Je suis créatrice de contenus.

Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui. Mais pour être franche, je suis à la fois dans la joie et dans l’anxiété. Cela fait des mois que j’imagine ce podcast, y pense, y réfléchit, en parle, le peaufine. Des mois qu’il mijote dans ma tête et dans mon cœur et que je le prépare.

Je me lance enfin, parce que je sens que c’est le bon moment pour le faire. Comme si les planètes étaient alignées ! En tout cas, un certain nombre de synchronicités m’invitent à me jeter à l’eau.

Pour que vous compreniez le pourquoi, la raison d’être de ce podcast, je vais vous raconter une petite histoire.

Il y a un peu moins de 2 ans, j’ai vécu une expérience que je qualifierais de traumatique.

Ma vie a littéralement basculé en septembre 2021. Il y a un avant et un après. Mais comme dit l’adage « c’était un mal pour un bien ».

Et puis, je ne serai pas là en train de vous parler, ni vous en train de m’écouter.

Cette expérience a été un accélérateur de connaissance de soi, un déclencheur. Je me suis révélée à moi-même. En ça, je remercie la vie. En effet, j’ai revu mes essentiels, mes valeurs, mes aspirations, ce qui était important pour moi sur le plan personnel et professionnel. J’ai tout remis en question.

Grâce à cela, j’ai pu répondre à 2 questions :

Je ne sais pas si vous avez entendu parler des « soignants suspendus » mais j’en ai fait partie.

Pendant 20 mois, j’ai eu un fil à la patte. Jusqu’en mai dernier où je m’en suis libérée en démissionnant de mon dernier poste de psychologue.

Parce qu’avant d’être créatrice de contenus, j’ai exercé pendant 17 ans la profession de psychologue. Spécialisée en gériatrie et en soins palliatifs, j’ai travaillé au sein de différentes structures (EHPAD, Soins Pal, SSR, Unité Alzheimer, foyer de vie …) jusqu’à être interdite de pouvoir exercer mon métier de cœur le 15 sept 21 pour une durée indéterminée.

Je vous explique.

Je travaillais à l’époque au sein de 2 structures. Comme je n’ai pas voulu me soumettre à la loi du 5 août 2021 qui contraignait les psychologues, comme bien d’autres professions, à se faire vacciner contre la covid-19 pour pouvoir continuer à travailler, j’ai été suspendue de mes fonctions au 15 sept 21.

Doublement suspendue, une double peine.

Du jour au lendemain, je n’ai plus pu rentrer dans les établissements où j’intervenais et n’ai pu dire aurevoir à mes collègues, aux résidents et aux familles que j’accompagnais. J’étais devenue une persona non grata. Je n’avais pas le droit de franchir le grillage ou de me rendre sur le parking.

Et tant que je ne me soumettais pas aux directives de cette loi (schéma vaccinal complet, certificat de rétablissement après infection par Covid, contre-indications), je restais suspendue. Sans salaire, sans pouvoir travailler ailleurs en tant que psychologue, sans cotiser pour ma retraite, sans bénéficier d’un accompagnement spécifique par rapport à cette situation inédite et inhumaine.

Pas de chance pour moi, je n’avais aucune contre-indication médicale et comme je n’ai jamais voulu me soumettre aux injonctions qui m’étaient faites, je n’ai plus pu reprendre mon travail.

Les mois passant, ne voyant pas comment il pouvait être possible de travailler à nouveau en tant que psychologue, il m’a fallu me rendre à l’évidence et réfléchir à une reconversion. C’était au printemps 2022. Je ne savais pas combien de temps cette histoire allait durer. Et puis, pour être honnête, je ne le souhaitais plus. J’avais terriblement souffert de ce que j’avais vécu en tant que professionnel, au sein des établissements où je travaillais depuis mars 2020, et en tant que famille au sein de l’EHPAD où vivait ma grand-mère. J’ai assisté impuissante à une déshumanisation sans nom des relations : fermeture des établissements, interdiction des visites quand elles n’étaient pas sous surveillance, à un parloir, isolement des résidents, distanciation sociale, mesures sanitaires maltraitantes, pertes de sens, incohérences, absurdités au nom du bien…  les résidents ne sont pas morts du covid mais de chagrin et de tristesse, de syndrome de glissement.

Je me suis dit, plus jamais ça.  

Si je vous raconte cela c’est pour vous éclairer sur ce qui m’anime et motive désormais.

A ce jour, je ne fais plus partie des soignants suspendus parce que l’un de mes employeurs a accepté de rompre mon contrat de travail et comme je vous le disais, j’ai démissionné du second en mai dernier. Et pour information, pour contextualiser, mes collègues suspendus ont été réintégrés courant mai. Un décret a levé l’obligation vaccinale mais la loi n’a pas été abrogée donc ils sont potentiellement à nouveau suspendables.

Pour transcender et transformer le tsunami émotionnel que cette épreuve m’a fait vivre, pour panser et sublimer mes blessures d’abandon, de trahison, d’humiliation, d’injustice et de rejet (les 5 blessures de l’âme de Lise Bourbeau pour ceux qui auront reconnu la référence), je me suis mise à écrire.

Je m’en souviens comme si c’était hier. Avec précision. C’était le 4 novembre 2021. C’était un jeudi soir, il était tard, même très tard, il était plus de minuit, je me vois encore installée sur mon canapé. J’ai écrit d’une traite l’introduction de mon futur manuscrit.

Mon intention était de relayer le réel, dire, raconter, témoigner et laisser une trace de tout ce que nous vivions depuis mars 2020. Je souhaitais m’appuyer sur des témoignages pour en faire un manuscrit. Pour cela, j’ai interviewé une quarantaine de personnes. Dans la continuité de mon métier de psychologue parce que j’avais écouté des centaines et des centaines d’histoires.

Et vous savez quoi ? Je me suis prise au jeu des interviews. Et ça a été une vraie révélation pour moi. J’ai trouvé cela passionnant. Et cela redonnait du sens à ce que j’étais en train de vivre.

Et au moment où je vous parle, je suis en train de retravailler ce manuscrit. Si tout va bien, il pourrait être édité en 2024.

Quelques mois plus tard, au printemps 2022, voyant des amis à leur compte en difficulté dans leur communication, dans leur capacité à montrer leur savoir-faire, à mettre en mots leur talent et activité, j’ai eu envie de les aider, de leur prêter ma plume en rédigeant leurs contenus. Et surtout de (re)mettre plus que jamais l’humain au cœur de mes préoccupations au vu de tout ce que j’avais vécu.

J’ai alors pensé « Et si l’écriture devenait mon nouveau cœur de métier ? Et si je mettais mes compétences au service des autres ? » C’est à ce moment-là que j’ai pris une nouvelle orientation professionnelle, commençant à intégrer l’idée que je ne serais plus psychologue.

Quelques renseignements plus tard, un suivi avec la BGE Tech de Coop pour réfléchir à un projet de création d’entreprise, des formations sur le copywriting, le SEO, une remise à niveau de mes connaissances en orthographe et en grammaire, l’intégration à une coopérative, me voilà rédactrice, plus spécifiquement pour ces acteurs du Nouveau Monde comme j’aime à les appeler, dont mes amis font partie, l’un est artiste sculpteur et l’autre responsable d’une association.

Ensuite, l’envie d’animer mon propre média audio où je donnerai la parole à d’autres s’est imposée à moi. Déformation professionnelle peut-être ! En tout cas, je souhaitais moi aussi avoir mon propre canal et ma propre voix influente comme dirait un podcaster québécois.

Mais c’est de mon désir de mettre en lumière tous ces acteurs du Nouveau Monde, qu’a émergé l’idée de ce podcast.

Animée par le désir de contribuer à l’éveil des consciences, d’être moi aussi un colibri qui fait sa part du travail, j’ai décidé de recueillir leurs témoignages et de vous les partager parce qu’ils gagnent vraiment à être connus et surtout reconnus pour ce qu’ils font et ce qu’ils sont.

Lorsque je dis « Contribuer à l’éveil des consciences », je veux dire qu’à mon humble niveau, je souhaite sensibiliser, ouvrir les consciences à d’autres manières de faire, de vivre, de considérer le vivant, d’accompagner, de prendre soin de l’autre, de lui permettre d’être autonome et en santé, de retrouver le sens des choses, de vivre ensemble différemment, plus en humanité les uns avec les autres.

Parce que j’ai le sentiment que nous nous éloignons de cela ces dernières années et que ce qui nous est proposé va dans le sens d’une destruction du vivant dans son ensemble.  C’est pourquoi, je souhaite valoriser tout ce qui va dans le sens d’un changement de paradigme, d’une autre forme de société. Comme pour prendre le contre-pied de ce que j’ai vécu, de ce que nous avons vécu et vivons.  

J’ai donc créé « Aujourd’hui, écrivons demain » : un double clin d’œil :

Et parce que la spiritualité a une place importante dans ma vie personnelle et qu’elle est indissociable de ma vie professionnelle. Je fais référence à la question du sens. Remettre du sens, du bon sens et de la cohérence dans notre existence. Il y a tellement d’initiatives qui sont porteuses de sens.

Si vous êtes là, c’est parce que probablement :

Je me trompe ?

Vous êtes au bon endroit !

Je vous propose de nous retrouver 1 vendredi sur 2 pour commencer, pour partager une interview avec l’une de ces belles-âmes. Peut-être y aura-t-il des bonus ou des invités surprises. Peut-être nous retrouverons-nous plus régulièrement !

Je vous dis donc à très bientôt pour la première !

Merci de m’avoir écoutée.

Si vous voulez connaître le parcours inspirant de ma première invitée, c’est par ici :
« Christel Dubrulle, coach en développement organisationnel et personnel ».

N’hésitez pas à me laisser un commentaire si vous souhaitez réagir à cette présentation. Ou à me poser une question si vous en avez une.

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