Christel Voisin, kinésiologue et géobiologue énergétique
Publié le 11 août 2023, par Katia Crabé
Temps de lecture : 30 min
Présentation de Christel Voisin
Interview de Christel Voisin
Le Nouveau Monde selon Christel Voisin
Le portrait chinois de Christel Voisin
Présentation de Christel Voisin
Katia : Aujourd’hui (le 15 juin 2023), je reçois Christel Voisin. Du moins, c’est elle qui me reçoit dans son cabinet à Saubion, un petit village dans le sud des Landes. Elle fait partie de ces humains qui œuvrent à la fois pour le bien-être des autres et l’environnement dans lequel ils évoluent. L’un ne va pas sans l’autre. Elle est kinésiologue et géobiologue énergétique, mais pas que. En effet, elle a plein d’autres cordes à son arc dont elle vous parlera peut-être durant cette interview. Avide de savoir et soucieuse d’adapter l’accompagnement qu’elle propose à ses patients, Christel est sans cesse en train d’actualiser ses connaissances et ses compétences. « On n’a plus de temps à perdre ! » Voilà ce qu’elle pourrait vous dire si vous allez à sa rencontre. Comme s’il y avait une urgence à vivre. Parce que mieux que personne, elle sait que si l’on ne s’occupe pas de soi, de son intérieur et de son environnement, des blocages peuvent se créer et vous faire tomber malade. Et parce qu’elle a cette capacité intuitive à cerner qui vous êtes et à capter votre problématique, elle mettra le doigt sur ce qui est à mettre au travail. Je vous invite à vous immiscer dans notre conversation. Bonne lecture !
Interview de Christel Voisin
Katia : Bonjour Christel, je te remercie d’être là aujourd’hui, de participer à mon podcast « Aujourd’hui, écrivons demain ». Est-ce que tu souhaites commenter la présentation que j’ai faite de toi ?
Christel : Non, c’était bien, c’était juste. C’est ça. « Il n’y a plus de temps à perdre », c’est quelque chose que je revendique parce que je trouve que les gens souvent ont la facilité de dire « Oui, je comprends, j’entends, je vois », mais ça s’arrête là donc c’est une phrase que je revendique. En plus la vie nous le montre, on a vraiment plus le temps, il faut y aller. Il faut y aller maintenant.
Katia : Qu’est ce qui te fait dire justement qu’on n’a plus le temps, qu’il faut y aller ?
Christel : Le temps qui se pressurise, mais tous, on se rend compte de ça et on dit « je n’ai pas le temps de faire ça. Je n’ai pas vu la journée passer. » C’est vraiment des choses qu’on entend fréquemment dans nos vies de tous les jours. Et puis, je n’ai plus le temps de m’occuper de moi aussi parce que la vie me pressurise de plein d’occupations, de plein de choses. Et c’est là que je dis « On n’a plus le temps parce qu’il faut vraiment s’occuper de soi ». C’est la base. Pour que le temps passe un peu moins vite. Parce que c’est le but. On est tous là sur terre pour une mission. On a tous un rôle à jouer. On a tous un talent aussi et il est temps de se connecter à tout ça. C’est là que j’interviens en tant que professionnel. Il est temps de se débarrasser de nos vieux costumes, de nos couvertures qui peuvent être un peu lourdes, des fois émotionnelles.
Katia : Alors justement, est ce que tu peux nous raconter ? Toi, quel est ton talent et comment est-ce que tu aides les autres ?
Christel : Moi, j’ai eu la chance effectivement de connecter violemment mon talent puisque j’étais dans ma première vie, dans l’industrie pharmaceutique. J’étais visiteuse médicale pendant quinze ans auprès des médecins généralistes en ville et aussi à l’hôpital. Et je n’avais jamais le temps, moi non plus, parce que j’étais très, très prise par ce travail qui me demandait beaucoup d’investissement humain et aussi d’investissements commerciaux, financiers, tout ce qui allait avec, avec cette pression qui allait avec. Et puis un jour, un accident fatal m’a amené à me connecter à moi. C’est un arrêt cardiaque qui m’a stoppé dans ma démarche. Je le savais, c’est moi qui me le suis déclenché toute seule comme une grande cet arrêt cardiaque pour dire stop, va réfléchir. Et puis va comprendre qui tu es vraiment et pourquoi tu es faite. Et ça a été une révélation. Elle était en fait au fond de moi puisque je savais que je devais aider les autres. L’industrie pharmaceutique m’y a aidée d’une certaine façon, parce qu’on apprend comment fonctionne un médicament sur un organisme humain et que ça peut l’aider. Mais là, on n’était que dans la physiologie, dans l’anatomie pure, mais l’émotionnel était mis de côté et ça, ça me dérangeait ? Je pense que ce réveil, cette claque de cet arrêt cardiaque m’a fait comprendre qu’il fallait vraiment que je bosse là-dessus et que j’éveille ça aux gens que le médicament n’est pas mauvais en soi, quelquefois, il peut être une bonne béquille mais pas que.
Katia : Concrètement, comment t’as compris enfin à quel moment comment ça s’est passé pour toi ce changement de cap ?
Christel : Je me suis posé plein de questions suite à cet arrêt cardiaque. Etant bien insérée dans l’industrie pharmaceutique depuis quinze ans, quand il nous arrive des choses comme ça, on se demande qu’est-ce que je peux faire d’autre et comment je peux le faire surtout. Donc j’ai commencé à m’investiguer moi toute seule d’abord suite à ce mal-être. Parce qu’il y avait une transformation dans ma vie qui était en train de se jouer parce que professionnellement, on ne va pas se cacher, mais je ne gagnais pas trop mal ma vie, j’avais une belle voiture de fonction, pas mal de vacances, c’était confortable et tout ce confort, en fait, j’allais lui dire non. Et c’est déstabilisant. On a une idée, une envie de me reconnecter à moi au plus profond de moi. Mais comment je vais faire ? Je me suis dit, je vais m’occuper de moi d’abord et après je verrai. J’ai donc été en arrêt maladie et cet arrêt maladie m’a servi à ça, à investiguer ma personne. Donc j’ai été voir psychanalyste, psychologue, sophrologue. Après, je suis allée voir une hypnothérapeute. Enfin, j’ai été voir plein de gens qui pouvaient m’aider et qui m’ont aidé à leur manière. Et puis un jour, je vais voir une kinésiologue qui n’était pas tout jeune d’ailleurs et qui m’a beaucoup aidé. Elle a déterré des vieilles souches. En fait, sans que je m’en rende compte que je les avais en moi. Et c’est là que, au bout de trois consultations à la fin de la troisième consultation, je lui ai dit « je veux faire votre métier, Madame ». Elle m’a répondu « c’est marrant que vous me disiez ça parce que mon fils a monté une école de kinésiologie à Nantes (j’y habitais à cette époque-là) et il propose un cursus de deux ans. Je suis parti là-dedans.
Katia : Une belle synchronicité.
Christel : Oui. Je crois que quand à un moment donné, le corps exprime quelque chose, ce n’est pas toujours une claque, une épreuve, des fois c’est un réveil. Pour moi, ça a été le réveil.
Katia : Ça a été une révélation.
Christel : Oui, une révélation. Donc je me suis engagée dans les deux ans de formation, j’ai négocié mon départ de quinze ans dans cette industrie pharmaceutique. Et comme par hasard, mais je crois que quand on est sur son chemin, sa voie, tout se passe bien, la DRH m’a dit « Vous pouvez vous en aller, il n’y a pas de problème. Combien coûte cette formation ? On va vous la payer. Et puis on va signer les papiers comme il faut pour que vous preniez ce temps pour vous occuper de vous. » On s’est dit au revoir comme ça et j’ai trouvé que c’était en adéquation avec ce qui se passait avec moi, avec la justesse du moment et ça, j’en suis convaincue,, je le revendique souvent auprès de mes patients, s’il y en a qui m’écoutent, ils doivent savoir ce que je dis, que quand on est au bon moment, au bon endroit, tout se passe très bien. Toutes les portes s’ouvrent. Mais pour être au bon endroit, au bon moment, il faut s’écouter.
Katia : Ta direction t’a permis de partir dans de bonnes conditions, a accepté que tu puisses partir et t’a donné les moyens de partir pour pouvoir faire ta formation et changer de cap.
Christel : Est-ce qu’il y avait quelqu’un qui me protégeait, je ne sais pas. En tout cas, ça m’est arrivé comme ça. Et pourtant, l’épreuve n’a pas été simple à vivre. Racontée, ça paraît une super histoire, mais au quotidien, c’était compliqué. On se pose beaucoup de questions, il y a des peurs, il y a plein de choses qui remontent. Beaucoup d’appréhension et d’angoisse. Mais voilà, à un moment donné, il faut sortir de sa zone de confort. Et ça, ce n’est vraiment pas simple et se permettre d’être. Et on se dit « et à quoi bon ? Qu’est-ce que j’ai à perdre au pire ? »
Katia : Alors qu’est-ce que tu as gagné depuis en ayant fait cette formation de kinésiologue ?
Christel : Déjà une connaissance de l’humain plus approfondie au niveau émotionnel bien sûr. Une connaissance de moi, ça c’est évident, un épanouissement, c’est la première chose. Parce qu’enfin, je crois que j’étais là où il fallait que je sois. Un service à rendre à l’autre surtout. Et puis mon expérience. Quand on vit des expériences quelles qu’elles soient, elles sont toujours formatrices de quelque chose et on peut le transmettre. Donc j’ai appris à mieux me connaître, à mieux connaître l’humain. Et maintenant je fais ça depuis bientôt seize ans, je connais de plus en plus l’humain, il fonctionne toujours un peu de la même façon quelque part. On a tous les mêmes casseroles, donc c’est facile à traiter, à travailler quand on est prêts parce que s’il y a une phrase que je dis souvent « on n’a plus le temps », il y en a une deuxième « il faut être prêt ». J’avais commencé à écrire un livre qui est resté dans l’ordinateur. Le titre c’était « il fallait être prêt » parce que toute thérapie, quelle qu’elle soit, que l’on engage, il faut être prêt. Aucun thérapeute n’est magicien. C’est nous-mêmes qui le sommes. Quelques fois, comme je dis assez familièrement, on a besoin d’un petit botage de cul. Et c’était ça, c’est ça que les gens ont besoin et que j’ai eu besoin moi aussi parce que je suis passée par là.
Katia : En quelques mots, en quoi consiste la kinésiologie pour ceux qui ne connaissent pas très bien ? On en parle beaucoup, ça s’est vulgarisé, banalisé.
Christel : Banalisé, peut-être même un peu trop des fois ! C’est un peu plus ouvert comme technique. On fait des tests musculaires à la base en fait pour questionner le corps et demander au corps. Alors le corps, c’est quoi ? C’est la mémoire cellulaire. On demande au corps ce dont il a besoin et on va chercher dans le passé quelles sont les mauvaises herbes à retirer. ? Le test musculaire, je l’ai utilisé très longtemps, pendant de nombreuses années. Je l’utilise moins. Mais comme je suis une grande curieuse de l’humain, je ne me suis pas arrêtée à la kinésiologie. Je me suis formée à d’autres outils et qui me permettent d’accéder à cette mémoire cellulaire de façon différente. Ce que je dis aux gens pour qu’ils comprennent plus facilement, c’est que c’est un travail sur leur disque dur, là où rien n’a été changé, c’est à dire depuis leur conception. Les cellules ont tout enregistré et ont tout engrammé dans ce disque dur. Donc il faut aller chercher dedans la mauvaise herbe, la souche du problème ou des problèmes pour aller mieux après.
Katia : Hier soir, j’ai rencontré une autre kinésiologue qui faisait référence à l’inconscient. Elle m’expliquait que la pratique de la kinésiologie, c’était aussi se connecter à l’inconscient de l’autre et de travailler avec les inconscients. Est-ce que tu la rejoins sur son analyse ? Est-ce un autre niveau parce que tu parles de programmation cellulaire ?
Christel : Est-ce que l’inconscient ne fait pas partie de ce disque dur justement sur lequel moi j’accède et auquel elle accède mais avec un autre mot ? On s’en fiche.
Katia : Dans le fond, vous travaillez sur la même chose.
Christel : L’important, c’est d’aider l’autre et lui permettre de voir plus clair de ce qu’il vit, de comprendre et de faire des liens. Donc l’inconscient, la mémoire cellulaire, le disque dur, est-ce qu’on n’en revient pas au même ?
Katia : Tout dépend ce qui parle aux personnes qui viennent te rencontrer, tu ajustes le vocabulaire pour expliquer ce que tu fais.
Christel : Moi je parle de mémoire cellulaire parce que je trouve que c’est important de prendre conscience qu’on a une mémoire cellulaire. On ne fonctionne pas bêtement comme ça avec une conscience, comme on a tous les jours à réfléchir à notre journée, nos tâches. Au-delà de ça, il y a vraiment cette mémoire cellulaire qui est induite en nous et qu’on n’a pas forcément dans notre esprit. On a pu nous raconter des choses, on a pu nous montrer des choses à travers des films, des photos, de notre histoire. Mais notre mémoire cellulaire a peut-être une autre vision de cette histoire-là. Et elle est induite dans ce disque dur. Là, on va travailler sur l’inconscient et je rejoins cette collègue là-dessus parce qu’on va travailler sur l’inconscient de la personne. C’est à dire que quand je pose des questions aux gens « vous vous souvenez de ça quand vous étiez enfant ? Non, je n’ai pas de souvenir de ça. » Mais sa mémoire cellulaire a des souvenirs, son conscient n’a plus le souvenir. Sa mémoire cellulaire et donc peut-être son inconscient effectivement a se souvenir et c’est là qu’il faut accéder à ça.
Katia : Par quel moyen est-ce que tu peux travailler justement sur cette mémoire cellulaire ? Tu dis que tu as été formée à d’autres outils et approches. Est-ce que ce sont ces approches qui t’aident à travailler sur cette mémoire ou la kinésiologie peut permettre de travailler là-dessus ?
Christel : La kinésiologie, à travers le test musculaire peut y accéder. Ça, c’est sûr. Moi, c’est de faire ce test musculaire qui me parlait moins. Mais il est tout aussi valable aujourd’hui, je ne le critique pas. L’hypnose humaniste amène un questionnement différent sur cette mémoire cellulaire. En fait, j’emmène les gens dans un état de sophrologie, de relaxation avancée, de conscience modifiée qui fait qu’à un moment donné, j’accède à leur histoire et je déterre cette souche qui n’est pas forcément bonne pour eux ou cette mauvaise herbe sans qu’ils se rendent compte. Ça génère une émotion. Et je parle de déprogrammation cellulaire parce qu’on peut déprogrammer une mauvaise souche. C’est à dire qu’un regard, un ressenti qu’on avait sur un événement de vie peut être tellement être regardé, vécu autrement, en changeant juste, c’est ce que je dis à mes patients, les couleurs du tableau. Le tableau, on ne le changera pas, le tableau, c’est l’histoire de leur vie et ni moi ni eux pourront changer ça. Par contre, on peut changer les couleurs.
Katia : Dans le fond, il y a beaucoup de thérapies qui existent. Elles ont toutes pour vocation de permettre de changer le regard que l’on porte sur notre problématique. Effectivement, quand on change le regard, on peut être moins dans l’anxiété, moins dans la dépression. Quelle que soit l’approche, que ce soit l’hypnose, les cognitive et comportementale etc.
Christel : Alors moi je dis toujours à mes patients quand il me demande si on se revoit, il faut plusieurs ingrédients à la recette. Il faut que ma tête vous revienne parce que c’est important, mine de rien. Il faut que mon outil vous parle (dans la première consultation, ils ont vu un peu comment je travaille) et il faut aussi que vous vous sentiez parfaitement à l’aise. Les outils sont tous différents. Mais nous avons tous la même envie en tant que thérapeute, c’est d’aider l’autre. Alors on a choisi notre outil qui nous parle à nous, mais il n’y en a pas un mieux qu’un autre.
Katia : J’ai également expliqué que tu étais géobiologue. Comment est-ce que ça vient compléter ce que tu fais déjà ?
Christel : Dans la kinésiologie, on s’occupe de l’humain. A force de m’occuper des humains, j’ai remarqué que parfois, des choses coinçaient même après plusieurs consultations. Je n’ai pas l’habitude de voir les gens dix fois, c’est rare, c’est vraiment très rare. C’est assez court comme thérapie, parce que j’ai aussi l’audace de dire aux gens « je ne vous donne pas de rendez-vous quand je m’aperçois que ce n’est pas forcément votre timing ». On n’a pas tous la même vitesse de croisière quand on s’occupe de soi. Quelques fois, on a fortement l’envie de s’occuper de soi parce que la copine ou un membre de la famille met le doigt dessus. Mais une fois qu’on est dans le cabinet du thérapeute, ce n’est pas forcément le bon timing. Je m’en aperçois très vite. Je le dis à la personne que je sens que ce n’est pas moi qui vais pouvoir l’aider, que ce sera quelqu’un d’autre, est-ce que ce ne sera pas le moment, je ne sais pas, c’est elle qui en jugera. Quand je voyais des gens deux, trois, quatre fois, je m’apercevais qu’il y avait toujours un truc qui coinçait et me venait à l’esprit : l’idée du lieu où les gens vivaient. N’étant pas experte en la matière, j’envoyais toujours les gens voir un géobiologue que je connaissais bien, en qui j’avais entière confiance. Il s’avérait qu’il y avait souvent quelque chose, c’est-à-dire une problématique dans le lieu dans lequel la personne vivait. Quand on le nettoyait et lui permettait d’être salvateur, ressourçant pour la personne, le travail concomitant que je faisais sur cette personne et le travail que le géobiologue faisait sur le lieu faisait un tiercé gagnant par excellence à chaque fois. A force d’envoyer aux collègues, j’ai décidé d’apprendre parce que ça me permettait d’avoir une corde supplémentaire à mon arc et donc je me suis formée la géobiologie. Donc la géobiologie, c’est le travail des lieux de vie, des lieux de travail, des lieux tout court pour reconnaître s’il y a une problématique géo pathogène qui vient du sol ou subtile. Une corde d’énergéticienne arrive. On peut travailler le subtile c’est-à-dire la mémoire du lieu. Il peut s’être passé des choses sur ce lieu sans qu’on le sache.
Katia : Pour faire le lien sur ce que tu disais sur notre mémoire cellulaire, finalement le lieu dans lequel nous vivons peut porter dans sa mémoire, de la même manière que nos cellules, l’histoire.
Christel : Oui, qui impacte différemment, mais qui peut avoir des conséquences.
Katia : Dont on n’a pas toujours conscience et connaissance, qu’on peut négliger.
Christel : Mémoire des lieux, mémoire des choses, du subtile. Il y a des mots qui font un peu peur, mais ça existe : les entités des choses. Les âmes perdues, errantes, qui se trimballent dans un lieu et qui ne sont pas toujours très positives pour le corps humain. Il est bon de nettoyer et d’harmoniser tout ça pour que le lieu devienne salvateur et que la personne se sente mieux.
Katia : Qu’est ce qui peut être signe, par exemple, d’une présence de subtile, de géo pathogène, quelque chose qui pourrait sur le fait qu’il y ait quelque chose à faire sur ce lieu dans lequel on vit ?
Christel : Des symptômes physiques, des gens qui se lèvent tout le temps, fatigués. Alors on met à l’écart d’abord toute problématique physiologique, anatomique. Je ne suis pas médecin, donc ça peut être pas forcément du tout géo biologique. La problématique de fond, elle peut être médicale. Mais quand on a vraiment tout élagué et qu’on s’aperçoit qu’on a des problèmes de sommeil, qu’on est fatigué, qu’on déclenche des maladies parce qu’une maison qui n’est pas salvatrice, ressourçante peut déclencher des maladies. Ça peut aussi déclencher des disputes, des couples qui se déchirent. Il peut y avoir de l’électricité dans l’air qui crée ça. Ça peut vraiment être nocif sur tous les plans, sur le corps humain, aussi bien en terme physiologique, émotionnelle. C’est important d’être conscient de ça. Une problématique géo pathogène qui vient du sol, ça peut être des courants électromagnétiques, alors on n’en a pas la connaissance bien évidemment. Puis c’est vraiment quelque chose qui est peu connu chez les gens. Et pourtant le géobiologue, c’est une profession qui existe depuis si longtemps qu’on appelait le sourcier aussi à l’époque. Ils trouvaient les sources dans les lieux. En fait, c’est un géobiologue. Ça peut être des courants Hartmann, des courants curry – ce sont des mots bizarres. Ce sont simplement les gens qui ont découvert ces courants électromagnétiques avec des sources très nocives pour le corps humain. Ça peut être de l’eau, effectivement. Alors dans les Landes, on est assez gâtés. On a un peu d’eau partout, mais ça peut être aussi une pollution électromagnétique. Ça peut être des poches d’eau, des poches d’air qui sont bloqués sous la maison. Ça peut être des lieux qui ont vécu des sacrifices animaliers, humains qui datent de plusieurs siècles qui peuvent rester bloqués là-dedans et avoir un impact sur nous. Ça, ça se nettoie. Les gens, des fois réagissent en me disant « vous dites qu’il y a tout ça, mais il faut que je déménage ! ». « Bien sûr que non, gardez votre jolie maison. » Il faut juste nettoyer les lieux. Donc c’est rassurant de savoir qu’on peut se libérer de tout ça.
Katia : Et ça permet d’aller tellement mieux. Parfois, on peut aller chercher à l’extérieur parce qu’on manque de connaissance. Ça existe depuis très longtemps mais il y a une espèce de tabou. On n’a pas le réflexe de penser à regarder son environnement, l’énergie des lieux.
Christel : Voilà ce que je dis aux gens : « Vous venez de vous taper une journée bien stressante, bien fatigante, oppressante. Il faut que quand vous rentriez chez vous, ce soit un soulagement ». C’est signe d’une maison qui est ressourçante, apaisante. Si par contre c’est « j’ai envie de foutre ma paire de baskets et de me tirer, il faut que j’aille courir. Il faut que j’aille exulter le stress, l’angoisse, tout ça. » C’est un exutoire qui n’est pas mauvais en soi, mais il y a encore une sensation inconsciente, notre corps fuit l’endroit. Pourquoi il fuit l’endroit ? Est-ce que lui le sait avant que votre esprit le sache ?
Katia : Notre corps est une antenne et un guide.
Christel : On ne nous a pas appris à l’écouter. Le système qu’il soit éducatif, médical ne nous apprend pas du tout à nous écouter. C’est ce que je dis toujours aussi à mes patients : « écoutez-vous, qu’est-ce que vous en pensez ? Arrêtez d’écouter votre mère, votre père, votre voisin, votre copine. Vous en pensez quoi vous ? » Les gens ne savent pas trop. Il y a une question que je leur pose toujours : « qui êtes-vous ? » Cette fameuse question si simple, perturbe tellement de gens. C’est dingue. Leur réaction est « vous voulez que je vous réponde quoi ? » « à quel niveau ? » Qui êtes-vous, vous ? Un martien vous rencontre, qui n’est pas du tout dans le même fonctionnement que vous et vous dit qui êtes-vous ? Vous répondez quoi ? Alors ? Attends, je dis quoi ? Je m’appelle Christel, j’ai cinquante-trois ans, je suis mère de deux enfants mais ce n’est pas ça qui l’intéresse, parce qu’un martien lui va interagir sur votre cœur, sur votre intuitif, sur votre âme, sur ce que vous êtes au plus profond de vous. Et la réponse, c’est ça. Qu’est ce qui est au plus profond de vous, dans qui êtes-vous.
Katia : Alors qu’est-ce que tu répondrais toi à ce martien ? Qu’est-ce que tu lui dirais ?
Christel : S’il me demandait « qui êtes-vous Madame ? » Je lui répondrais : « je suis une humaine qui essaye d’aider les autres humains et j’adore foncièrement l’humain. Et toi, tu es humain ou pas ? Si tu ne l’es pas, tu m’intéresses parce que je n’en ai pas eu beaucoup des comme toi. Dis-moi qui tu es et je te cernerais.
Katia : Très vite, tu irais à la rencontre de l’autre.
Christel : Oui, j’aime ça. Ça a commencé dès toute petite, sans que je le sache. Ma mémoire cellulaire le savait, mais mon cerveau, mon esprit ils ne le savaient pas. Je suis partie dans une direction qui m’a créé cet arrêt cardiaque. Petite, ma grand-mère m’emmenait dans les parcs. Je n’allais pas jouer avec les autres enfants, j’allais m’asseoir sur les bancs publics et je regardais toujours la personne que j’avais à côté de moi et je lui disais « Oh toi, ça pas l’air d’aller ». Ma grand-mère m’appelait Mère Thérèsa. J’ai compris pourquoi elle m’appelait comme ça. Aider et être en lien avec l’autre était en moi.
Katia : Est ce qu’on peut dire que c’est le why, le pourquoi de ce qui te motive, qui t’anime, ta raison d’être ?
Christel : Oui parce que même quand je pars hors de chez moi, dans un pays étranger, dont je ne parle pas la langue, je vais toujours à la rencontre des gens. Et c’est ce que je préfère. Je déteste les vacances dans un hôtel cinq étoiles, ce n’est pas mon trip. C’est pas mal d’aller se faire masser, dans la piscine chauffée. Je ne vais pas cracher dessus non plus, mais à un moment donné, ça va vite, ne plus me satisfaire. Et je vais aller dans le petit village du coin où personne ne va, m’asseoir à côté d’un monsieur qui pêche et lui demander ce qu’il attrape quand il pêche dans cet endroit.
Katia : Quelles sont les valeurs qui t’animent ? Qui animent le métier que tu incarnes ? Alors tu as plusieurs casquettes. Quelles sont les valeurs qui sont communes à toutes ces fonctions, casquettes ?
Christel : J’aimerais que l’humain sache qui il est vraiment. Il y a tellement de gens qui ne savent pas qu’ils sont. Donc j’aimerais que l’humain se connaisse mieux, soit en lien avec son âme et qu’il soit en axe avec lui-même, avec son âme. Pourquoi il est venu sur cette terre ? Est- ce qu’il le sait ? Il y a tellement de gens qui vivent la vie. Moi aussi j’aime bien décrocher des fois et vivre la vie, se laisser bercer par ce qui se passe. Il ne faut pas être dans l’analytique tout le temps parce qu’on s’ennuie à toujours analyser ce qu’on fait. J’aimerais vraiment que les gens sachent pourquoi ils sont faits ? C’est quoi leur plus ? C’est quoi leur moins ? Surtout, c’est le respect de l’autre et l’acceptation de qui nous sommes en fait avec nos plus et nos moins parce que la différence fait vraiment le meilleur des échanges. Si on était tous pareils, qu’est-ce qu’on s’ennuierait !
Katia : Qui est-ce que tu accompagnes ? Est-ce que tu accompagnes un public en particulier ? Des enfants, que des adultes, certaines problématiques en particulier ?
Christel : En seize ans d’activité, j’ai tout eu : le bébé, la femme enceinte, bébé pas encore arrivé, les enfants, les ados les adultes, les personnes âgées. Ma plus vieille patiente a quatre-vingt-treize ans. Moins maintenant, parce que les kinésiologues, il y en a de plus en plus, mais à l’époque, je me souviens, j’étais un peu la dernière roue du carrosse. Les gens avaient déjà vu plein de thérapeutes, donc c’était vraiment le « je ne vous connais pas, je ne comprends pas trop ce que vous faites, donc je viens vous voir ». En gros, j’attends le coup de baguette magique. Je ne suis pas magicienne. Mes patients viennent pour une problématique émotionnelle parce qu’il y a quand même beaucoup de liens qui se font. Heureusement, toutes ces professions existent de plus en plus parce que les gens s’éveillent et comprennent qu’on n’a pas qu’une tête et un corps, mais que le corps est vraiment lié à la tête, l’esprit et que quand il y a une problématique émotionnelle profonde ça interfère sur notre santé, notre état. Je crois que les gens s’en aperçoivent de plus en plus. Ce sont souvent des gens qui viennent pour une problématique physique banale, style une épaule bloquée tout le temps. Ils ont été voir tout un tas de kiné, d’ostéo. Comme les professionnels de santé s’ouvrent aussi à ça, des fois certains ostéopathes conseillent d’aller consulter une kinésiologue parce que peut-être il y a quelque chose d’émotionnel à débloquer derrière cette épaule. Effectivement, j’ai souvenir d’une dame dont le sacrum était bloqué depuis des années. Elle avait même été jusqu’aux Etats-Unis pour rencontrer un professionnel du sacrum qui n’avait pas du tout libérer son sacrum. Ensemble, on avait travaillé sur une grossesse gémellaire qu’elle avait vécue quinze ans avant ça et qu’elle n’avait jamais acceptée. Et on avait travaillé sur l’acceptation de cette grossesse et son sacrum a lâché. Les maux sont traduisibles par des mots et c’est pour ça que je me suis formée au décodage biologique. C’est important de comprendre ce que notre corps est en train d’envoyer comme langage à travers la maladie, les maux. Tout est lié. Si les gens connaissaient leur puissance et qu’il est possible de se déclencher des maladies. On est tous remplis de maladies auto-immunes. On est tous déclencheur de nos maladies. C’est très rare une maladie qui vient de l’extérieur. Quand on a une maladie auto-immune, on est capable de par notre force mentale et notre compréhension de comment ça fonctionne, de s’autoguérir.
Katia : Est-ce que tes patients sont capables d’entendre ce discours ?
Christel : Pas toujours, je les éveille à ça, sans forcing. Chacun sa vitesse de croisière. S’ils ne sont pas prêts à l’entendre, il n’y a pas de souci. Je sème. Ensuite, chacun est à même d’entendre ou pas ce que je dis.
Katia : C’est comme s’il y avait une part de symbolique. Tu prends l’exemple de cette épaule en vrac comme tu dis. On pense qu’on a fait un faux mouvement. Finalement, ça vient de dire autre chose.
Christel : Oui, tout est traduisible. Alors, encore une fois sans être dans l’autoanalyse perpétuelle, on peut se pencher sur nous-mêmes, c’est intéressant. En ce qui concerne mon arrêt cardiaque, j’ai pris l’épreuve en pleine figure. Mais tout de suite après, j’ai eu le réflexe de penser « Ce n’est pas anodin ce qui m’arrive parce que j’en suis ressortie vivante puisque je suis là. Donc pourquoi il m’est arrivé ça ? Qu’est-ce que mon corps a voulu m’exprimer ? » J’ai fait une introspection à ce moment-là pour essayer de comprendre et d’analyser. « Qu’est-ce qu’il est en train de me raconter ? ». Le décodage biologique est venu à ce moment-là. Parce que le cœur, c’est symbolique de beaucoup de choses et de messages.
Katia : Tu penses qu’aujourd’hui tu as bien compris le message qui t’a été envoyé ?
Christel : Clairement oui parce qu’il n’a jamais refait défaut depuis. Ce qui prouve bien que si j’ai écouté le message qu’il m’a envoyé, il ne reviendra pas avec ses gros sabots.
Le Nouveau Monde selon Christel Voisin
Katia : Je t’ai fait participer aujourd’hui parce que pour moi il est important de pouvoir donner la parole à ces personnes, que je dis être les acteurs du Nouveau monde. Je considère que tu fais partie de ces gens-là. Qu’est-ce que c’est pour toi le Nouveau monde ?
Christel : Je le vois comme une nouvelle énergie, une nouvelle dimension. On parle souvent de ce mot. C’est une nouvelle façon de voir les choses et d’être. Se questionner sur ce qui nous arrive et moins le subir. C’est une façon dans le nouveau monde de procéder sur Soi-même. Et puis c’est aussi une nouvelle énergie, dans le sens où les choses ne se passent pas de la même façon qu’avant. Cette compression du temps dont je parlais tout à l’heure, je n’ai pas l’impression qu’elle existait auparavant. Et d’un point de vue géobiologique, je dirais qu’il y a aussi les énergies terrestres, dites cosmo-telluriques -telluriques qui viennent de la Terre et cosmo, qui viennent de là-haut- qui sont très élevées. Nous avons les deux pieds sur la terre mais nous avons notre esprit branché à d’autres énergies, qui sont plus en haut. Et ça, ce n’est pas un système de croyances. Ce sont des énergies très fortes qui viennent de la résonance Schumann. Elle a été d’ailleurs mesurée puisqu’elle se mesure en hertz. Et jusqu’alors, cette résonance Schumann était de 7,3 à 7,8 Hertz qui était comme par hasard -le hasard n’existe pas- la même vibration, que notre activité cérébrale puisqu’elle est mesurée en Hertz. Des mesures récentes (1ere semaine de juin 2023) de la résonance Schumann la semaine dernière ont donné jusqu’à 72 Hertz. Nous sommes passés de 7,3/7,8 Hertz à 72 Hertz, ce n’est pas anodin. Nous les humains, nous subissons cette énergie électromagnétique, cette résonnance de Schumann qui est en lien avec notre résonance électrique du cœur. Parce que le cœur il ne faut pas l’oublier fonctionne aussi avec de l’électricité. La preuve quand vous faites un arrêt cardiaque, on vous met des sabots et les sabots, c’est un système électrique, on envoie une décharge électrique. Et donc on subit ça. Ce nouveau monde c’est aussi ça. C’est aussi une nouvelle énergie dans le sens électrique et électromagnétique. Et c’est pour ça qu’il y a de plus en plus de gens qui sont très fatigués ou qui déclenchent des maladies. Ou la dimension émotionnelle est exacerbée, avec des colères qui remontent, des choses un peu inacceptables, comme si on soulevait et qu’on déterrait sans le vouloir, les mauvaises herbes.
Katia : On y revient aux mauvaises herbes. En tout cas, il y a des ajustements ou comment est-ce qu’on s’ajuste à ces changements-là ?
Christel : Ils sont inconscients et irréversibles pour moi. C’est-à-dire que de toute façon, on ne reviendra jamais à l’énergie d’avant. Le nouveau monde se met en place aussi bien humainement que terrestrement.
Katia : Comment est-ce que tu penses que tu participes ou du moins comment est-ce que tu aimerais pouvoir participer à ce nouveau monde ?
Christel : Par la conscience et l’éveil. Prendre conscience que notre corps et notre esprit sont liés, que les maladies peuvent être quelquefois des messages, des décodages qu’il faut décoder, des compréhensions de ce qui nous arrive. Mon rôle est d’ouvrir les consciences des gens pour leur dire « n’écoutez pas tout ce qu’on vous raconte. Écoutez votre ressenti, votre intuition, vos antennes. » Pour ça, il faut être bien avec soi. Il faut avoir travaillé ses casseroles parce qu’autrement si les casseroles ne sont pas nettoyées, ça interfère et on ne peut pas avoir une clarté de ce qui se passe. Quand on est bien avec soi et qu’on est axé avec son âme, avec soi-même, ça se passe pas trop mal. On vit les changements mais c’est moins violent, on n’est pas trop bousculés.
Katia : Alors tu parles d’être axé comme d’autres pourraient dire être aligné ou tu fais référence à autre chose ?
Christel : C’est pareil. Axé, aligné à son âme, à ce qu’on est, à notre être. Le but du jeu, c’est d’être en lien avec soi, d’être accès et d’être enfin celui que l’on doit être.
Katia : Pour revenir à ce qu’on disait par rapport à ton activité, les personnes qui pourraient être intéressés pour te rencontrer ou te contacter, comment font-elles pour se connecter à toi ?
Christel : J’ai investi dans un site Internet. Ce n’est pas mon trip. J’ai cinquante-trois ans l’ordinateur, l’internet ça n’a jamais été mon truc alors ça n’excuse rien parce qu’il y a plein de gens de mon âge et même plus âgés que moi qui sont des pontes là-dedans mais moi ça ne me parle pas. J’ai la chance d’avoir beaucoup de bouche à oreille. Il y a seize ans, kinésiologue ça ne courait pas les rues. Les gens qui venaient me voir ne m’appelaient pas au hasard, c’est parce qu’ils avaient entendu parler de moi. Et ça continue. Et puis après, il est vrai que j’ai pas mal de connaissances, de confrères, de consœurs thérapeutes qui me recommandent. On travaille en réseaux, on se connait. Mais je suis sur internet, sur Google. Je ne suis pas inconnue au bataillon. On tape mon nom et je sors en tant que kinésiologue et géobiologue. J’ai également un profil LinkedIn. Mais je n’ai pas le temps. Je m’occupe de mes patients et de moi mais pas des réseaux.
Katia : Est-ce que tes patients sont sur LinkedIn ? Parce que l’idée, c’est de communiquer à l’endroit où ils sont potentiellement.
Christel : Vous ne me verrez pas dans des conférences non plus ou des salons. Je déteste ça. C’est l’énergéticienne qui parle, j’ai du mal à faire avec les énergies qu’il y a dans ces salons. J’ai du mal à les supporter physiquement, je suis extrêmement fatiguée. Quand je fais un salon, je suis même vidée et c’est pas du tout confort pour moi. Je ne suis pas à cent pour cent de ce que je suis. Et donc je ne vais pas forcément être la personne qu’on a envie de voir parce que je ne serai pas à cent pour cent. Je laisse venir. J’ai cette intuition profonde que si je n’ai pas de patients et de consultations c’est parce que je dois m’occuper de moi un peu plus.
Katia : On arrive à la fin de l’interview. Est ce qu’il y a quelque chose que tu veux ajouter avant que je te propose quelque chose ?
Christel : Non, je pense avoir tout dit, ça va, merci.
Le portrait chinois de Christel Voisin
Katia : Est-ce que tu connais le portrait chinois ? Peut-être est-ce que tu y jouais quand tu étais plus petite. Tu me parlais de la petite Christel tout à l’heure. Si j’étais une fleur, je serais …
Ah ouais, c’était chouette ça. Je t’écoute.
Katia : Si tu étais un plat ?
Christel : J’aime la nourriture française, mais j’aime par-dessus tout la nourriture indienne et asiatique. Donc si j’étais un plat, ce serait un dahl de lentilles corail, un plat végétarien que j’aime beaucoup faire. Je crois que tu l’as goûté.
Katia : J’ai eu l’occasion de le goûter et je confirme.
Christel : J’adore. Il y a la douceur du lait de coco. C’est assez équilibré. Il y a des fibres. Et moi je rajoute des pousses d’épinards dedans. Donc il y a aussi la végétation. Il y a de la couleur et à l’odeur. J’aime bien.
Katia : Si tu étais un livre ?
Christel : Je crois que ce serait une encyclopédie, mais alors surtout pas une encyclopédie chiante comme le Larousse. Une encyclopédie sur la connaissance de soi, l’émotionnel de soi, l’anatomie, le décodage biologique. Une encyclopédie de l’humain.
Katia : Si tu étais un dicton ou une devise ?
Christel : « Il n’y a plus de temps à perdre ! » Je dirais de s’aimer soi : « aimez-vous ». C’est la base. Les gens ne s’aiment pas assez je trouve.
Katia : Si tu étais un film ?
Christel : Alors un film de Claude Sautet parce que je suis une fervente amatrice, admiratrice de Romy Schneider avec tous ces tourments. Je crois que ma vocation a commencé là-aussi. J’ai lu beaucoup de livres sur elle, j’ai écouté beaucoup de choses d’elle, donc ce serait « les choses de la vie ». C’est un film assez dramatique, il n’est pas très fun. Il me touche ce film. C’est la prise de conscience : se dire qu’on est passé à côté d’un truc.
Katia : Et si tu étais un super héros ? Ou une super héroïne ?
Christel : On est déjà appelé des super héros par nos copains souvent. Dans un dessin animé de Pixar, il y a la famille des Indestructibles. Ils sont tous bizarres dans cette famille. Il y en a une qui a les bras élastiques. Il y a un personnage qui s’appelle Violette comme ma fille. Mon mari étant artiste, la fille étant artiste, le fils est en communiquant animalier et moi étant un peu spécial dans ce que je fais, ce serait cette famille-là et ces héros-là parce qu’ils font du bien. Ils sauvent les autres à leur façon, avec leurs dons, ils me font marrer.
Katia : Merci Christel.
Christel : Merci à toi. C’était chouette d’échanger sur ces choses-là.
Retranscription faite à l’aide d’AutoScript.